Le chant de meu ou les vacheries de la vie

chant_meu

Le chant de meu écrit par Robert Aubert raconte l’histoire d’Alain joué par un Martin Dubreuil en grande forme, qui débarque chez son meilleur ami Marco (Jean-René Moisan) en sang et paniqué par ce qu’il vient de se produire.

L’univers est glauque. Tout au long de la pièce, on sent les tensions et les non dits entre les deux comédiens en particulier dans les regards qu’ils se lancent lorsque la police vient chercher Alain pour le meurtre d’un homme. Il faut avoir le coeur bien accroché parce que le récit d’Alain  qui dure environ 20 minutes est très réaliste.L’horreur dans lequel bascule Alain débute lorsqu’il est au bar du coin. C’est la «Buck Fever» village qui transforme les hommes en des bêtes sauvages pour tirer un chevreuil. L’alcool coule à flots, c’est jour de cagnotte et de match du Canadien qui gagne après une remontée spectaculaire. En sortant du bar, Alain s’en prendra à une vache puis au propriétaire de la vache. Son acte l’amènera en prison pour les 25 prochaines années. Incrédule, son ami se rendra sur les lieux pour vérifier par lui-même avant de le dénoncer à la police.Le décor est rudimentaire, une chaise et un frigo, mais cela suffit pour créer une ambiance authentique, comme lorsque Alain ouvre la porte du frigo pour créer les phares d’une voiture.Robin Aubert nous amène à nous poser des questions sur l’enfance, l’amitié, la masculinité, les rêves, les projets de vie et le temps où la vie était moins compliquée. Le chant de meu, une mise en scène de Benoît Desjardins, est présenté au théâtre Premier acte jusqu’au 14 février.

Restez à l'affût des actualités de votre quartier

Chaque samedi, recevez nos nouvelles, offres et activités incontournables dans le quartier.