Un potager urbain place Richard-Garneau
Les Urbainculteurs ont embelli la place Richard-Garneau inauguré le 3 juillet 2016 avec des bacs colorés et des végétaux pour la plupart comestibles.
« La Ville de Québec nous a approchés en deux fois ; ils nous ont demandé de lancer des idées, puis nous ont sollicités pour réaliser l’aménagement de la place sur la base des projets qu’on avait avancés », explique Marie-Hélène Jacques, directrice des opérations de l’organisation.
Le projet d’aménagement et de végétalisation de la place Richard-Garneau s’inscrit dans la continuité des actions des Urbainculteurs, un organisme à but non-lucratif né en 2008 qui tend à promouvoir et à valoriser l’agriculture urbaine par l’action et la sensibilisation des différents publics.
On fait la conception des bacs, on choisit leurs emplacements, leurs contenus et leurs formes », indique la directrice des opérations. « Le but est d’augmenter le nombre de place assise et de végétaliser les lieux. Les plantes sont presque toutes comestibles, environ 95 % sont des fines herbes et des légumes. »
Des bacs signatures
Ces bacs colorés et désormais identifiables pourraient devenir l’emblème de l’organisation. « On aimerait que ces bacs et que le motif de chevron soient reconnus par la suite comme notre signature », concède Marie-Hélène Jacques.
Les passants auront la possibilité de jouir de cette agriculture urbaine et par ailleurs promouvoir une consommation responsable et une production locale et écologique.
Pouvoir travailler dans l’espace public de la ville, c’est vraiment au cœur de notre mission, les citoyens peuvent en bénéficier, et ça, ça nous rend heureux », confie la directrice des opérations.
Afin de faciliter cette démarche, la Ville de Québec va prochainement installer des panneaux expliquant le principe de ce jardin, de sa cueillette respectueuse et faire identifier les plantes comestibles.
Ainsi, cette action offre une multitude d’avantages. Embellir les espaces publics, apprendre ou redécouvrir la pratique du jardinage et surtout bénéficier de la récolte. « On aime que ces projets impliquent directement les citoyens, et que les récoltes puissent profiter autant en faveur des démunis, qu’en faveur des gens de passage dans la rue », souligne Marie-Hélène Jacques.
« Nous sommes vraiment contents de réussir à amener des gens à jardiner, et que les récoltes reviennent vraiment à des gens qui ont besoin, c’est le rêve pour nous », se réjouit Marie-Hélène Jacques alors que la Ville a déjà sollicité l’organisme pour quatre places publiques. « Pour nous, c’est comme un couronnement, on est vraiment fier de réaliser des grands projets. »
Soutenez votre média
Contribuez à notre développement à titre d'abonné.e et obtenez des privilèges.