Sécurité routière : un problème de culture, selon Labeaume

Comme il l'a fait en fin de semaine lors du colloque sur la sécurité routière, Régis Labeaume a réitéré, lundi au conseil municipal, son envie de pouvoir décider du nombre de radars photo sur son territoire ainsi que de leur emplacement. Le maire de Québec réclame également un changement de culture de ses concitoyens quant à leur façon de conduire et à leurs comportements.

Sécurité routière : un problème de culture, selon Labeaume | 16 avril 2018 | Article par Céline Fabriès

Crédit photo: Georges Sheehy

Comme il l’a fait en fin de semaine lors du colloque sur la sécurité routière, Régis Labeaume a réitéré, lundi au conseil municipal, son envie de pouvoir décider du nombre de radars photo sur son territoire ainsi que de leur emplacement. Le maire de Québec réclame également un changement de culture de ses concitoyens quant à leur façon de conduire et à leurs comportements.

« Comment se fait-il qu’on ne soit pas courtois, qu’on ne donne pas priorité aux piétons? Comment se fait-il qu’on ait des comportements déviants dans les zones scolaires? », a lancé Régis Labeaume en ouverture du conseil municipal.

Pour le maire de Québec, la Vision zéro accident sera difficile à atteindre sans un changement de mentalité de la part des automobilistes. « Il va falloir se dire les vérités et que collectivement, on prenne des décisions », a-t-il affirmé en prévision de la future stratégie de sécurité routière de la Ville de Québec pour 2019-2023.

De plus, pour Régis Labeaume, certaines personnes ont besoin de répression pour changer d’attitudes. « Il y a du monde qui comprenne juste par le portefeuille ». Il réclame donc au gouvernement du Québec de lui permettre de choisir le nombre de radars dans sa ville et les endroits où les mettre. « On n’a même pas le pouvoir de décider où mettre les radars, ce qui est complètement ridicule », a martelé Régis Labeaume.

Son collègue Rémy Normand a ciblé quelques mesures qui pourraient se retrouver dans la future stratégie de la Ville de Québec pour changer le comportement des automobilistes, comme de refaire la géométrie de certaines rues, de certains trottoirs et pistes cyclables. « Plus le champ visuel d’un automobiliste est restreint, plus il va être tenté de ralentir sa vitesse », a fait valoir le président du Réseau de transport de la Capitale (RTC).

Le chef de l’opposition offre sa collaboration

Jean-François Gosselin est pour une fois d’accord avec le maire de Québec. « Tout le monde doit respecter le Code de la route, les automobilistes, les piétons et les cyclistes », a souligné le chef de Québec 21.

Cependant, pour le chef de l’opposition, une série de « mesures simples et efficaces » pourraient être mises en place par la Ville de Québec à court terme pour accroître la sécurité routière. Jean-François Gosselin propose entre autres l’ajout de ralentisseurs et la baisse de la vitesse permise à 40 km/h dans les rues résidentielles, un ajout de trottoirs dans les zones à forte densité piétonne, une plus forte présence policière et un réseau cyclable mieux adapté.

Le chef de l’opposition a d’ailleurs offert sa collaboration à Régis Labeaume pour préparer la nouvelle politique de sécurité routière et pour la présenter. Une proposition bien accueillie par le doyen des conseillers municipaux, Yvon Bussières. « Ça serait un beau message d’être unanime », a mentionné le conseiller municipal de Montcalm–Saint-Sacrement, qui souhaite également travailler avec le maire de Québec sur cet enjeu. Cette demande est restée sans réponse de la part de Régis Labeaume.

Publicité

Restez à l'affût des actualités de votre quartier

Chaque samedi, recevez nos nouvelles, offres et activités incontournables dans le quartier.

Quartier(s)