La tête en l’air 3 : l’histoire religieuse

Dans ce billet, vous n’irez pas vers le ciel, mais bien vers des personnages qui ont travaillé afin que leurs pairs s'y rendent un jour. En effet, nous nous intéresserons à des noms de rues qui ont un lien direct avec des personnages religieux de notre ville.

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Dans ce billet, vous n’irez pas vers le ciel, mais bien vers des personnages qui ont travaillé afin que leurs pairs s’y rendent un jour. En effet, nous nous intéresserons à des noms de rues qui ont un lien direct avec des personnages religieux de notre ville.

Avenue du Père Pelletier

Autrefois connue et ouverte sous le nom de l’avenue des Alliés en souvenir des pays alliés de la Triple-Entente. Sa date de dénomination actuelle remonte au 28 mai 1937. On voulait rendre hommage au Père Auguste Pelletier qui était membre de la Congrégation du Très-Saint-Sacrement. Il fonda en 1921 la paroisse du Très-Saint-Sacrement.

Avenue Marguerite BourgeoysMarguerite Bourgeoys

On retrouve ce nom de rue pour la première fois le 20 avril 1923. Cette femme qui est née à Troyes, en France, sainte Marguerite Bourgeoys (1620- 1700) arrive ici en 1653, a oeuvré de plusieurs façons en Nouvelle-France. Elle fonda en 1670 la congrégation Notre-Dame de Montréal qui était destinée à l’enseignement des jeunes filles, amérindiennes et françaises. Elle ouvre un pensionnat à Ville-Marie, ouvre la première école ménagère au pays à Pointe-Saint-Charles. Mgr de Saint-Vallier demande aux soeurs de la congrégation Notre-Dame de Montréal d’ouvrir quelques écoles dans la région de Québec, notamment à Sainte-Famille à l’Île d’Orléans en 1685, une autre en haute-ville qui se nomme La Providence en 1686 et une autre en basse-ville en 1692. Deux siècles plus tard, les religieuses de Marguerite Bourgeoys font l’acquisition du domaine Belle-Vue pour y fonder le collège Notre-Dame-de-Belle-Vue. Le pape Jean-Paul II a reconnu son immense travail en la canonisant le 31 octobre 1982. En voilà une qui n’a pas perdu son temps.

Rue Raymond-CasgrainHenri-Raymond Casgrain

Pour la première fois, le 20 avril 1917, ce nom de rue apparaît. L’abbé Henri-Raymond Casgrain (1831-1904) est natif de Rivière-Ouelle. Très actif dans le milieu des lettres et de l’histoire, il joue un rôle important comme biographe de François-Xavier Garneau et Jules Livernois. Il fut vicaire à Beauport (1859) et à la cathédrale de Québec (1860). N’oublions pas qu’il consacra de sérieuses études à l’Hôtel Dieu de Québec, Montcalm et Wolfe. Par la suite, il a été aumônier à l’Asile du Bon-Pasteur en 1861. Des problèmes de santé en 1872 le forcèrent à abandonner le ministère sacerdotal.

Avenue du Cardinal-BéginCardinal Bégin

Dénomination : 6 février 1984. L’ancien toponyme était avenue Bégin, nommée le 20 avril 1917. Natif de la ville de Lévis, le cardinal Louis-Nazaire Bégin (1840-1025) fut ordonné prêtre en 1865. Il a consacré 21 années de sa vie à l’enseignement. Nommé évêque de Chicoutimi en 1888 et archevêque de Québec de 1898 à 1925. Il participa activement à la vie sociale et syndicale au Québec. Arbitre dans différents conflits ouvriers, il collabore activement à la fondation du journal L’Action catholique. C’est le pape Pie X qui le nomma cardinal en 1914.

Avenue Cardinal-Rouleau

cardinal_rouleauDate de dénomination, 18 avril 1947. Natif de L’Isle-Verte, Raymond-Marie Rouleau (1866-1931) est ordonné prêtre en 1892. Il intègre l’ordre des Dominicains du Canada, il en devient le supérieur en 1919. De 1923 à 1926, il est évêque de Valleyfield. Par la suite, Mgr Rouleau devient archevêque de Québec avant d’être promu cardinal en 1927. C’est lui qui préside la première réunion des archevêques et évêques du Canada et de Terre-Neuve qui a lieu à Québec en 1928 et la première Assemblée des évêques de la province civile de Québec, l’année suivante. Son règne fut de courte durée, mais il dirigea d’une main ferme.

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