Mes enfants n’ont pas peur du noir : intense et audacieux
Quand on va voir une pièce au théâtre Premier Acte, il faut s’attendre à entrer dans un univers qui vous fera vivre des expériences qui sortent de l’ordinaire.Dans Mes enfants n’ont pas peur du noir sur scène jusqu’au 6 décembre, l’auteur Jean-Denis Beaudoin qui signe là son premier texte nous entraine dans un thriller qui vous fera rire tout en vous scotchant à votre fauteuil.Le spectateur qui est placé très près de l’action fait face à une famille dysfonctionnelle avec une mère portée sur l’alcool dont le mari l’a abandonné il y a 10 ans et deux frères qui passent leur temps à se chicaner ce qui provoquera des situations explosives. L’histoire se passe dans une cabane rudimentaire perdue dans les bois. L’auteur s’est basé sur le conte de Hansel et Gretel, pour écrire son histoire. La musique, le décor et les effets de lumière avec une personne qui rôde autour de la maison donnent des frissons aux spectateurs. Jeff Labbé qui s’est occupé de l’éclairage et du décor a très bien su nous donner la sensation d’être dans une forêt.Les acteurs Jean-Denis Beaudoin dans le rôle de Joe et Jocelyn Pelletier (Sam) nous font vivre des moments très réalistes où parfois on a envie de rire et d’autres fois la peur s’installe en nous. Le langage est vulgaire et les deux protagonistes sont violents l’un envers l’autre. L’arrivée de Sarah jouée par Laurie-Ève Gagnon, la copine de Joe pour l’été va bouleverser le fragile équilibre de la famille qui tombera dans la folie meurtrière. Sans oublier Will, le copain de Joe dont on comprend à la fin de l’histoire la véritable identité.Édith Patenaude a su transmettre dans la mise en scène le texte de Jean-Denis Beaudoin et montrer la noirceur qui peut habiter parfois une famille.
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