Le conseil de quartier de Sacrement s’est retrouvé jeudi soir lors d’une consultation publique face à une situation qui a rendu tout le monde mal à l’aise. À qui la faute ? La Ville de Québec qui ne s’est pas assurée que le promoteur respectait la règlementation tout au long de la construction ? Le promoteur qui a caché des choses lors de la demande de permis ? Résultat, une option C pas évidente afin d’éviter la démolition d’un immeuble situé au 820 avenue Marguerite-Bourgeois avec des propriétaires qui ont acheté des condos sans savoir qu’ils seraient mêlés à un problème de zonage pour un pourcentage d’aire verte non respecté.
Le conseil de quartier a recommandé d’autoriser la demande de permission à la condition qu’un arbre soit planté, qu’une dalle à gazon soit installée dans le stationnement et qu’une analyse soit faite pour l’acquisition par le promoteur de la ruelle pour la transformer en ruelle verte.Avant qu’une option C soit proposée, plusieurs citoyens présents à la consultation publique étaient contre la recommandation d’autoriser la permission d’avoir que 5 % d’aire verte sur ce lot au lieu des 20 % réglementaires. « Une porte ouverte pour se retrouver avec d’autres faits accomplis dans le quartier », s’est exclamé un citoyen.Plusieurs personnes ont mis en doute l’honnêteté du promoteur et de l’architecte qui ont dû changer les plans pendant la construction à la suite de différents problèmes rencontrés tout en blâmant la Ville de n’avoir pas été plus vigilante. Le promoteur de l’immeuble, Simon Langlais, s’est défendu en expliquant qu’il a proposé plusieurs solutions à la Ville, mais qu’elles ont toutes été refusées parce qu’elles ne respectent pas la règlementation.Selon Simon Langlais, des problèmes sont survenus lors de la construction de l’immeuble et du mur de soutènement qui sépare son terrain de celui du voisin. Le plan initial qui respectait la règlementation de la ville n’a donc pas pu être mis en place et il manque 15 % de verdure. « On a proposé à la Ville d’agrandir l’aire verte sur le toit, de mettre des jardinières et une dalle de gazon sur l’aire de stationnement. »Le toit végétalisé initial n’a pas non plus pu être mis en place, parce que la structure était trop lourde, un matériel différent a donc été utilisé, ce qui a fait bondir des personnes dans la salle pour qui la connaissance de la structure est la base d’une construction.Plutôt que de se retrouver face à un éventuel référendum, le conseil de quartier a prôné une demande d’ouverture de la part du promoteur et de la Ville pour que chacun fasse son bout pour arriver à un résultat qui donnera satisfaction à tout le monde.Sommaire décisionnel de la Ville de Québec