À la rencontre des gens du quartier Montcalm (1)

Mathias_Poret

Nous retrouvons Mathias Poret, notaire de profession sur la terrasse de la boulangerie Picardie, bien ensoleillée en cette fin d’après-midi afin de  discuter de son milieu de vie et ce qu’il aimerait voir mis en place dans le quartier.

Émilie Michaud : Qu’est-ce qui vous a décidé à vous installer dans Montcalm ?Mathias Poret : Ça fait maintenant trois ans que j’habite dans Montcalm, après avoir vécu presque partout : Sillery, Saint-Roch, Sainte-Foy etc. Ce fut un choix d’habiter ici, après être tombé en amour avec l’appartement très lumineux que je loue. La combinaison des qualités du logement et des attraits du quartier comme les commerces, le vélo-boulevard sur la rue Père-Marquette et les amis qui habitent à proximité m’ont décidé à m’installer ici.E. M. : Un rendez-vous galant « à la Montcalm », ça implique quoi ?M. P. : Du vin, sans hésitation, avec un arrêt à Petits creux Grands crus, suivi d’une promenade sur les plaines d’Abraham, au clair de lune. J’amènerais aussi ma date voir les lumières de la raffinerie, pour la faire réfléchir à « cette flamme qui brûle ».E. M. : Que vous inspire la signature de Montcalm, quartier des arts ?M. P. : Le quartier porte bien son nom, avec les lampadaires de l’avenue Cartier, le Musée national des beaux-arts du Québec, les théâtres. Je suis moi-même un artiste, j’écris des poèmes et je trouve que l’environnement se prête à l’inspiration. Pour moi, Montcalm, c’est l’équilibre entre la tranquillité et le party, la ville et la nature. Tout cela crée un bain de créativité.E. M. : Est-ce qu’il y a des choses que vous changeriez dans le quartier ?M. P. : J’aimerais qu’une rue devienne complètement piétonne, avec plus d’activités comme celles auxquelles on a pu assister cet été. Un marché public pourrait se tenir, disons le vendredi matin, mettant en vedette les produits locaux et régionaux. Selon moi, cela permettrait à la population qui n’a pas de voiture de profiter des bons produits du Québec sans avoir à se rendre jusqu’au marché du Vieux-Port ou à l’île d’Orléans. Ça prendrait aussi une autre « rue Cartier » entre Cartier et Belvédère avec, par exemple, des cafés étudiants où l’on peut travailler et avoir accès à une connexion internet.E. M. : Si le quartier devenait indépendant, quelle serait sa devise ?M. P. : En plagiant celui de l’Ontario, « Montcalm, Yours to discover ». Il y a tellement de petites rues, de petits commerces, qui sont loin des artères achalandées. La meilleure façon de connaître un quartier est de s’y perdre, je pense.E. M. : Si vous deviez écrire un roman qui se passe dans Montcalm ?M. P. : Ce serait certainement un roman historique. Je vois ça au XIXe siècle, époque élégante. Possiblement un roman policier, un genre que j’affectionne. Le quartier Montcalm se prêterait bien aux aventures d’un Sherlock Holmes québécois.E.M. : Quelle est votre implication dans votre communauté ?M. P. : Je m’implique auprès de Raize, un OSBL fondé par un Québécois de la ville ! Raize propose aux entreprises de reverser une partie de leurs revenus à une association de leur choix. Plusieurs entreprises de Montcalm sont partenaires. Par le biais de mon étude de notaire, mon engagement porterait sur une association en lien avec les enfants malades ou encore une association impliquée dans la sensibilisation au cancer, une cause qui me tient à cœur.E. M. : Pour finir racontez-nous une anecdote ?M.P. : Avec mon colocataire et des voisins, on a commencé à utiliser des souliers usagés comme pots de fleurs, en les remplissant de terre et en y repiquant des plants. Les gens s’arrêtent et prennent des photos. On est en voie de devenir connu dans le quartier pour ça !

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