Le monde imaginaire de la photographe Danielle Dupont

Danielle_Dupont

La macrophotographie peut donner des résultats surprenants. C’est ce que Danielle Dupont nous révèle dans son exposition Entre deux mondes à la Galerie d’art Uno.

Lorsqu’on regarde les photos de Danielle Dupont, on entre rapidement dans un monde imaginaire avec des personnages et des histoires que notre cerveau se met à créer. Initiation, par exemple, m’a immédiatement transporté dans le film Avatar. Je vois une personne qui s’apprête à plonger dans Éclosion et un personnage de Walt Disney dans Regard profond pour ne parler que de ces trois photos qui m’ont marqué lors de la visite de l’exposition en compagnie de l’artiste.« La macrophotographie me permet d’explorer et de façonner des mondes presque invisibles, qui émergent librement, même dans des conditions contraignantes, singulières et de lumière plus subtile », explique l’artiste.Graphiste de profession, Danielle Dupont a découvert la macrophotographie un peu par hasard en essayant un objectif et là ce fut la révélation. Si au début, elle apercevait le fruit de sa prise d’image une fois sur l’ordinateur, peu à peu ses yeux et son esprit se sont mis en diapason avec la nature pour voir des choses pratiquement invisibles à l’œil nu.« C’est un instant éphémère, la lumière et les couleurs ont un rôle important. La nature devient vivante à mes yeux comme des oubliés qui revivent », raconte la photographe.Danielle Dupont met en scène certains objets de la nature comme des feuilles ou des plumes qu’elle peut aussi mélanger à des objets ou des instants du quotidien comme un verre de vin rouge sur une table en verre. Elle aime particulièrement l’eau et la couleur rouge. Souvent, sa disposition change en quelques secondes parce qu’il y a eu un mouvement dû au vent ou un changement de lumière, ce qui donne souvent un résultat extraordinaire aux yeux de l’artiste parce que rien n’est vraiment défini d’avance.

« La nature me fait penser aux personnes âgées, elle a besoin d’attention », souligne Danielle Dupont.

Elle fait très peu de retouche sur Photoshop ou seulement pour ajuster l’exposition ou la lumière. La photographe a aussi choisi de travailleur avec peu de profondeur de champ et sa photo est réussie si elle a ressenti quelque chose en le prenant ou si des personnes de son entourage ont ressenti une émotion en la regardant.L’exposition Entre deux mondes est à la Galerie d’art Uno  jusqu’au 30 novembre.

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