La guerre des tuques, un moment hilarant
Les acteurs n’ont pas froid aux yeux et ils semblent s’amuser comme des gamins dans la neige malgré une température en dessous de zéro. La mise en scène de Fabien Cloutier nous livre une version électrique de La guerre des tuques dans un futur apocalyptique où Baie-Cormeau a été balayée par un tsunami.C’est la chienne Cléo qui met la table et présente les futurs guerriers aux spectateurs assis au chaud dans l’auditorium. Des adultes qui s’ennuient dans un monde où il n’y a que des catastrophes décident de se faire la guerre. Luc, Pierre, Sophie, François-les-lunettes, Chabot et Ti-Jacques sous l’impulsion de Luc s’affrontent pour gagner un butin et la possession d’un château fortLa version de Fabien Cloutier est pour les adultes, mais rien n’a été enlevé à la version originale. Les dialogues entre les deux versions sont bien dosées et de nombreuses répliques ont provoqué des rires dans le public.Ti-Guy, un peu fou et Cléo essayent de mettre fin à la guerre. Ti-Guy est persuadé que la mort va frapper et il veut juguler le mauvais sort. La chienne Cléo essaye d’attirer l’attention de son maitre Pierre qui l’a délaissé depuis qu’il est papa. Ils seront tout les deux touchés par l’aveuglement des guerriers qui ne pensent qu’à aller au bout de leur guerre idiote.Le décor est composé d’une butte centrale avec un feu, d’un échafaudage qui sert de refuge pour l’un des clans et du château fort objet de toutes les convoitises. Les protagonistes s’affrontent avec des boules de neiges, des épées en bois et des menaces. Ils ne savent pas pourquoi ils se battent, il y a de l’amour dans l’air, mais l’important est de gagner et tous les moyens sont bons.À la fin de la pièce vous aurez surement envie de revoir le film de votre enfance.La guerre des tuques est présentée au MNBAQ jusqu’au 8 février.
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