La maison Pollack en péril

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La maison Pollack laissée à l’abandon depuis plusieurs mois inquiète les citoyens qui vivent aux alentours. La conseillère municipale, Anne Guérette exige que Régis Labeaume tienne sa promesse de sauver cette maison patrimoniale alors que le permis de rénovation du propriétaire expire dans quelques jours.

Échafaud sans aucune sécurité, des débris qui tombent de la devanture de l’édifice, intervention des pompiers et des policiers pour évacuer les squatteurs. La maison Pollack avec ses grandes colonnes blanches est menacée de disparaitre si la Ville ne fait rien selon la conseillère municipale du district, Anne Guérette.« À l’approche de l’été et des festivals, plusieurs citoyens m’ont interpellé pour assurer la sécurité des lieux », a déclaré Anne GuérettePour madame Guérette, il est inconcevable de laisser une maison historique dans un tel état sur la Grande Allée. Elle demande au maire, Régis Labeaume et Julie Lemieux de tenir leur promesse pour sauvegarder la maison Pollack.« Pendant la campagne électorale de 2013, Julie Lemieux a déclaré que la maison Pollack était une priorité pour Équipe Labeaume et qu’il était hors de question de démolir les grandes colonnes blanches situées devant la maison. En juin 2014, la situation devait être réglée et il n’y a toujours rien un an plus tard », a affirmé la conseillère municipale de Cap-aux-diamantsSelon Anne Guérette, la stratégie du promoteur est claire, faire trainer les choses, contester les amendes et finir par faire venir un ingénieur pour une évaluation et procéder à la démolition.Depuis 2008, Anne Guérette demande à Équipe Labeaume d’assurer la protection et la revitalisation des bâtiments patrimoniaux abandonnés et négligés dans le secteur de la Grande Allée.« On a déjà vu le maire Labeaume dans un autre dossier mettre son pied à terre avec la petite maison centenaire du 390 Wilfrid Hamel », a souligné Anne Guérette.Selon Anne Guérette, la Ville de Québec aurait demandé une modification à sa charte pour pouvoir intervenir, faire les travaux et envoyer la facture aux propriétaires comme c’est possible à Montréal. En attendant la Ville a le pouvoir de citation et donc d’expropriation si l’enjeu est prioritaire pour l’Équipe Labeaume soutient la conseillère de Montcalm.