Le Périscope offre une programmation innovatrice pour ses 30 ans
Le Périscope a dévoilé la programmation de la saison 2015-2016, jeudi matin jour de son 30e anniversaire. En plus de produire pour la première fois une pièce avec Vinci sur un texte de Robert Lepage, le Périscope innove avec la présentation d’un spectacle en anglais sous-titré en français, Huff, du jeune ontarien, Cliff Cardinal.
Théâtre marginal il y a 30 ans, le Périscope est devenu au fil des années un théâtre incontournable pour la communauté et le Ville de Québec tout en gardant un aspect d’exception.« Ici tout est possible, tout s’écrit, le Périscope est le théâtre de la création », souligne le directeur artistique du Périscope, Frédéric Dubois.Vinci sera suivi de L’Éveil, collaboration entre Harold Rhéaume (Le fils d’Adrien danse) et Marie-Josée Bastien (Théâtre Les Enfants Terribles) dans un spectacle ode à l’adolescence où se côtoieront danse et théâtre. Ce spectacle sera une deuxième coprésentation entre le Périscope et La Rotonde après Danse de garçons, présenté en novembre dernier.S’en suivra une production de LAB87 de Montréal, Tribus, ayant remporté un vif succès lors de sa présentation à La Licorne à l’automne 2014. Mettant en vedette entre autres Jacques L’Heureux et Monique Spaziani, Tribus sera à l’affiche les deux dernières semaines d’octobre. Novembre sera quant à lui occupé par une création de Christian Lapointe, Sauvageau Sauvageau, montage des textes d’Yves Sauvageau et coproduction entre le Théâtre Blanc et le Centre du Théâtre d’Aujourd’hui.Le mois de décembre s’amorcera avec le retour du Festival du Jamais Lu. Fort de son succès de l’année dernière, la totalité de cette cinquième édition sera à nouveau présentée dans la grande salle du théâtre. Finalement, l’année 2015 se terminera avec une reprise très attendue : celle de Faire l’amour d’Anne-Marie Olivier, présentée lors de la saison 2013-2014, de retour pour cinq soirs.C’est avec le spectacle Grace, adaptation d’un texte de Craig Wright et une première mise en scène du comédien Charles-Etienne Beaulne, que s’ouvrira l’année 2016. Le Périscope accueillera ensuite le spectacle en anglais, surtitré en français. Huff.En mars, Thomas Gionet-Lavigne fera son entrée au Périscope avec S’Aimer, un spectacle inspiré de la vie et de la mort du poète Hector de Saint-Denys Garneau. Steve Gagnon s’installera ensuite dans la grande salle avec son spectacle Fendre les lacs, dont une première lecture avait pu être entendue aux Chantiers – constructions artistiques du Carrefour international de théâtre en juin dernier. Le spectacle partagera l’affiche avec Ubus Théâtre qui reviendra stationner son autobus jaune (après Le Périple l’automne dernier) pour présenter Caminando & Avlando.Finalement, la compagnie Les Écornifleuses revient (après Disparaître ici en mars 2015) avec un spectacle tout à fait atypique, écrit et mis en scène par Édith Patenaude. Spectacle en itinérance, Le Monde sera meilleur sera présenté plusieurs fois au cours de la saison, dans les décors des pièces en cours les soirs où il n’y a pas de représentation.À noter que plusieurs jeunes compagnies après avoir fait leurs classes à Premier acte font le saut de présenter un premier spectacle dans une plus grande salle comme le Périscope.Pour ses 30 ans, le Périscope a entrepris un virage avec le choix du prix unique. Selon Frédéric Dubois, les gens qui vont acheter un billet en prévente à 22 $ participent à une aventure et font confiance au Périscope dans ses choix de création. Pour ceux qui préféreront attendre d’avoir lu les critiques pour aller voir une pièce, devront débourser 35 $. Afin de récompenser les clients qui achèteront plus de sept billets, la carte Fidèle au poste leur sera offerte. Cette carte donnera le privilège de ne pas faire la file les soirs de spectacle, une consommation gratuite au bar, la possibilité d’avoir un invité pour une pièce et des invitations VIP lors de soirées spéciales.
Le quartier Montcalm
Frédéric Dubois a un énorme coup de coeur pour le cinéma Cartier dont il est tombé sous le charme avec ses salles à échelle humaine. Il aime aussi aller chez Moréna. Pour le directeur artistique du Périscope, le quartier Montcalm est un quartier dynamique qui a des allures européennes avec ses commerces. Le pôle artistique est très fort et selon Frédéric Dubois, la Ville de Québec doit y faire attention et le protéger.
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