L’équipe de football du Cégep Garneau fin prête pour le début de la saison
L’équipe de football, les Élans du Cégep Garneau, débute sa saison samedi à 19 h à domicile contre Lévis-Lauzon. L’an passé les Élans ont raté les séries éliminatoires. L’entraineur-chef, Claude Juneau qui avait pris l’équipe en main à la fin du recrutement savait que ça serait difficile et que la saison dernière serait une saison de transition. Cette année pour sa deuxième année à la barre des Élans, il a recruté des joueurs à son image et il espère bien rivaliser pour espérer gagner la récompense ultime, le Bol d’or. Trophée gagné par le Cégep Garneau en 2008 et 2011.
Quand il est arrivé à la barre des Élans, Claude Juneau avait comme objectif de rebâtir un esprit de famille. Les joueurs recrutés doivent avoir la tête à la bonne place et savoir dans quoi ils s’embarquent ainsi que leurs parents. La charge de travail académique et sportive est élevée.
« Je veux des joueurs qui sont prêts à faire des sacrifices. Des athlètes, mais aussi de bonnes personnes et de bons étudiants », affirme Claude Juneau, pour qui la division 1 au football collégial est l’équivalent de LJMHQ au hockey.
Parmi les recrues, il faudra surveiller selon l’entraineur-chef en attaque Mathieu Blanchette, receveur de passe qui vient du St-Patrick’s High School. Le jeune receveur a remporté le championnat national MU-18 de la Coupe Football Canada avec Équipe Québec cet été. Il faudra aussi avoir à l’œil Philippe Bellerose, un receveur-inséré, du Séminaire Saint-François. En défense, Claude Juneau mise sur Frédéric Pongo, un secondeur de l’école secondaire De Rochebelle.Plusieurs vétérans auront aussi l’occasion de prendre en main cette équipe et de la mener à la victoire comme le receveur, Mathieu Soucy qui en sera à sa dernière année et Olivier Forgues, porteur de ballon qui entame sa seconde année. Pour contrer les attaques adverses, la défensive des Élans sera menée par deux dernières années, Émile Chênevert, demi-défensif et Loic Jager, ligne défensive, qui sera courtisé par plusieurs universités selon Claude Juneau.Au poste stratégique de quart arrière, deux joueurs se disputeront le poste de numéro 1, Mathieu Bouchard, qui est en troisième année et qui est un espoir incroyable selon son entraineur. Quand il est arrivé avec l’équipe, il a été placé en position de receveur, mais l’an passé en cours d’année, Claude Juneau l’a repositionné comme quart arrière et William Blais un ancien de l’académie Saint-Louis.« Au cours de l’hiver, ils ont pris de l’expérience et de la maturité et une belle compétition s’est installée lors du camp d’entrainement. Les deux sont en mesure de mener l’attaque », promet Claude Juneau qui n’a pas voulu dire qui serait le quart arrière partant samedi lors de l’entrevue.Par rapport à l’an passé, l’entraineur des Élans s’estime en avance sur la préparation des stratégies ce qui laisse la porte ouverte à une saison qui pourrait se terminer assez tard.« On a un groupe de joueurs en défense qui est capable d’avoir un jeu agressif et mobile et l’attaque sera cette année beaucoup plus homogène que la saison dernière », confie Claude Juneau.
Les commotions cérébrales prises très au sérieux
Pour Claude Juneau, il n’y a aucune tolérance à avoir pour les commotions cérébrales. Pour un entraineur, ce n’est jamais agréable de retirer un joueur, mais l’évolution du sport et le physique des joueurs font en sorte qu’il a l’obligation de le faire. L’équipe d’encadrement met de l’avant la prévention en apprenant aux joueurs des techniques de plaqué plus sécuritaire ainsi qu’à les recevoir pour être protégés.
« Je dis souvent aux gars que je ne m’empêcherai jamais de retirer un joueur si j’ai un doute. Des jeunes restent des jeunes et pour eux, ce n’est pas quelque chose qu’ils réalisent nécessairement et ils veulent rester sur le terrain. C’est mon rôle en tant qu’entraineur de retirer un joueur si je ne le juge pas correct, même s’il me dit le contraire. »
Le Cégep Garneau travaille depuis des années avec PCN pour encadrer les joueurs au niveau médical et rien n’est laissé au hasard. Chaque année, tous les joueurs subissent un examen médical et l’équipe d’entraineurs s’assure de connaître leurs antécédents quand ils arrivent dans l’équipe. Chaque joueur de l’équipe passe un test impact qui est un test du cerveau au repos qui est bon pour trois ans. Si entre-temps un joueur a une commotion cérébrale, il doit repasser le test.« Il ne faut pas partir en croisade, mais en même temps, les jeunes doivent pouvoir pratiquer le football avec un certain niveau de sécurité et être bien informés », souligne l’entraineur-chef.Les joueurs peuvent essayer de cacher leur état et selon Claude Juneau c’est à l’entraineur de faire attention, mais aussi aux parents qui ne doivent pas fermer les yeux. Une commotion peut avoir un aspect trop dramatique dans la vie de quelqu’un pour ne pas prendre les bonnes mesures.
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