Les étudiants du Cégep Garneau se mobilisent pour la semaine des transports actifs et collectifs

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Du 14 au 18 septembre, les Québécois sont invités à utiliser un mode de transport autre que la voiture comme la marche, le vélo et le bus. Les cépépiens de Garneau ont décidé de montrer l’exemple en lançant des défis aux étudiants et au personnel du Cégep.

L’un des deux porte-parole de l’évènement, le fondateur de l’application CycleMap, David Boudreault a lancé aux gens présents à la conférence de presse d’«être égoïste» et de prendre leur vélo pour aller au travail non pas pour sauver la planète, mais pour eux-mêmes :

« Pensez à votre propre santé et à votre bonheur avant celui des autres et de cette manière-là vous allez vous déplacer en vélo et l’apprécier parce que le matin vous allez arriver zen au travail et que le soir l’activité physique va vous permettre d’évacuer le stress. »

Parmi les activités organisées par trois entités étudiantes du Cégep, Garneau travail, la Jeune Coop Roue-Libre et Vie Active Garneau, il y a la visite de l’atelier vélo, une course de 5 km et le défi sans auto solo. Le Cégep Garneau qui a un niveau excellence pour le développement durable va mettre l’accent cette année sur un plan de gestion des déplacements des étudiants et du personnel afin que ceux-ci utilisent en grande majorité, le transport actif, collectif ou le covoiturage.

La Ville de Québec en retard dans l’utilisation du transport actif

Depuis quelques années, il y a eu des améliorations et des aménagements ont été créés comme le vélo boulevard sur Père-Marquette dans le quartier Montcalm ou la piste cyclable qui longe le Collège Stanislas dans Saint-Sacrement, mais tout le monde s’entend pour dire qu’il est encore difficile d’aller au travail en vélo sans perdre de précieuses minutes, sans être en danger sur la route et sans perdre toute envie d’être sur un vélo face aux côtes qui relient la basse-ville à la haute ville.« Les côtes qui relient la basse-ville et la haute ville sont l’un des problèmes qui font que le matin on n’a pas forcément envie de prendre son vélo et le gouvernement fédéral ainsi que le gouvernement provincial et la Ville de Québec peuvent surement trouver des solutions et mettre en place des infrastructures qui donnent le goût de changer son mode de transport », a déclaré la député sortante NPD de la circonscription de Québec aux élections fédérales, Annick Papillon, qui a son bureau en basse-ville et qui vit en haute-ville.De grandes villes comme Copenhague, Amsterdam, Nantes ou Minneapolis ont su adapter leurs routes et leur centre-ville pour privilégier les transports actifs et collectifs à la place de la voiture. Quand verrons-nous des pistes cyclables connectées les unes aux autres et des vélos en libre-service à Québec?Classement 2015 des 20 meilleures villes «vélo-firendly» élaborés par le journal américain Wired et le cabinet de planning urbain danois Copenhagenize

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