Anne Guérette fustige le maire Régis Labeaume sur l’état de la maison Pollack

Maison Pollack

La conseillère municipale du quartier Montcalm, Anne Guérette a dénoncé ce matin (jeudi) l’inaction du maire Régis Labeaume sur des bâtiments mal entretenus qui représentent un danger pour la sécurité des gens de Québec dont la maison Pollack sur Grande Allée. Selon Anne Guérette, le maire de Québec a le pouvoir d’agir avec les articles 227 et 231 de la loi sur l’aménagement et l’urbanisme.

« Il y a un manque de volonté politique dans ce dossier-là. Il y a plusieurs dossiers qui trainent, Pollack, Saint-coeur de Marie, Bégin », affirme Anne Guérette.La Ville de Québec ne peut pas agir directement, sans passer par la Cour, pour forcer la rénovation ou la démolition d’un immeuble vétuste, mais selon la conseillère municipale de Démocratie Québec, l’article 227 permet à la Cour, sur demande d’une municipalité, de forcer l’exécution de travaux aux propriétaires pour que l’immeuble soit conforme à la réglementation municipale. Si le propriétaire ne le fait pas, la Ville peut être autorisée à le faire aux frais des propriétaires.Un autre article permet aussi à la Ville de faire une demande à la Cour supérieure, l’article 231 qui stipule qu’en cas d’urgence exceptionnelle, lorsque l’immeuble met en danger la sécurité de la population, la Cour supérieure peut, sur demande d’une Ville, autoriser cette dernière à effectuer elle-même les travaux requis aux frais des propriétaires.Alors pourquoi, dans le cas de la maison Pollack, aucun des travaux nécessaires n’a été effectué depuis des mois ? C’est la question que se pose Anne Guérette et elle ne comprend pas pourquoi Régis Labeaume dans ce dossier n’a pas encore utilisé les articles de loi qui sont à sa disposition. La conseillère municipale de Cap-aux-diamants a fourni aux journalistes, un jugement de 2013 de la cour supérieure à la suite d’une demande de la Ville de Québec pour la destruction d’un bâtiment dans Saint-Sauveur et la remise en état du terrain au frais des propriétaires.À lire aussi : La maison Pollack en péril

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