Chantal Gilbert ouverte à aider les gens d’affaires de Saint-Sacrement

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Les commerçants de Saint-Sacrement se sentent un peu abandonnés par la Ville de Québec. La conseillère municipale, Chantal Gilbert, membre du comité exécutif et responsable des SDC et du développement commercial, a bien voulu répondre aux questions de Monmontcalm.com pour expliquer les différences entre une Société de développement commerciale (SDC) et une association de commerçants tout en affirmant que la Ville soutient aussi les petites artères commerciales.

Q : Pourquoi la ville de Québec ne donne-t-elle plus de subvention à l’association des gens d’affaires de Saint-Sacrement?

R : C’est une décision qui a été prise il y a 5-6 ans de ne plus soutenir les associations de commerçants. Il y avait beaucoup de problématiques avec les associations de commerçants. La Ville donnait environ 30 000 $ et ça obligeait les directeurs de ces associations à passer le 3/4 de leur année à solliciter la participation des membres financièrement. On a pris la décision de prendre un virage important et d’encourager les artères de destination [comme Montcalm] à se transformer en SDC.

Q : Qu’avez-vous à dire aux commerçants de Saint-Sacrement qui se sentent un peu abandonnés

R : On les aide avec le volet soutien des projets des activités. On n’a pas besoin d’être une SDC pour déposer un dossier pour soutenir la vitalité d’une artère. Jamais l’association de Saint-Sacrement ne m’a interpelé dans ce cadre-là. On a vraiment maintenu des subventions pour des activités. Dans Saint-Sacrement, il n’y a pas beaucoup de commerçants et ce sont des commerces de proximité. C’est à eux de montrer qu’ils ont une volonté de dynamiser leur secteur. Ça fait longtemps qu’on n’a pas entendu parler d’un projet dans ce coin-là de la ville.

Q : Est-ce que Saint-Sacrement aurait intérêt à se transformer en SDC?

R : À l’heure actuelle, ça ne serait pas positif pour eux. Pour qu’une SDC soit capable de se structurer et soit viable, il faut un minimum de 90 membres [l’association de Saint-Sacrement en compte 57]. La plus grosse SDC a 350 membres et la plus petite qui est Maguire a 90 membres. En bas de 90 membres, c’est vraiment difficile d’arriver à avoir une participation suffisante des commerçants. C’est beaucoup d’ouvrage se transformer en SDC. Il faut être capable d’attirer une clientèle de destination en plus de la clientèle de proximité. Saint-Sacrement est plus un petit point de service commercial.

Q : Est-ce normal d’obliger des commerçants à payer une cotisation à leur SDC qui est vu comme une taxe?

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R : Oui c’est normal. Il y a 10 ans l’artère commerciale dans Montcalm allait très mal. Je ne connais pas de directeur de SDC qui souhaiterait revenir en arrière aujourd’hui. Il y a toujours des commerçants qui ne sont pas contents de payer, mais en même temps, Montcalm ne serait pas rendu là à pouvoir organiser des activités sans être une SDC. Moi non plus je n’aime pas payer mes taxes, mais le problème quand c’était une association c’était toujours les mêmes commerçants qui tenaient à bout de bras l’association pour avoir des activités et les autres ne voulaient pas payer, mais ils en profitaient. Une SDC, c’est ce qui apporte le plus d’équité. Si ce n’est pas les commerçants qui payent, ce sont les citoyens qui vont payer.

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