Envol de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur à la Librairie du Quartier
C’est officiellement ce samedi 23 avril qu’aura lieu la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur (JMLDA). Pour donner le coup d’envoi, Dominique Lemieux, directeur de la revue Les libraires et de la Coopérative des librairies indépendantes du Québec, nous conviait ce jeudi à la Librairie du Quartier en compagnie de l’auteure Mélissa Verreault, venue nous lire « L’arbre penché », un texte inédit écrit pour l’occasion.
« Vous l’aurez compris, écrit-elle, le milieu du livre est une forêt dont les arbres vivent la majeure partie du temps prosterné. Il y a par contre une occasion particulière où ils se tiennent debout, fiers et convaincus : lorsque vient le temps de défendre le droit d’auteur. »Les lecteurs présents étaient invités à saisir une copie du texte en question et à fabriquer un avion de papier – pour souligner l’envol des festivités, bien sûr!Un organisme a été mandaté dans chacune des régions du Québec pour marquer l’événement. Dans la Capitale-Nationale, ce sont donc Les libraires et la Coopérative des librairies indépendantes du Québec qui ont été investis de cette mission.Autour d’un verre de vin et de délicieuses bouchées, les discussions, chaleureuses, ont volé de l’amour des chats à la dolce vita de la grammaire italienne.Si Mélissa Verreault a figuré sur la liste préliminaire des finalistes du Prix de poésie Radio-Canada 2015, on la connaît davantage pour sa prose. Alors que le roman et la nouvelle sont, explique-t-elle, un moyen d’entrer en contact avec les autres, la poésie s’avère un moyen d’entrer en contact avec soi-même – ce qui peut sembler décalé à une époque comme la nôtre, où il importe davantage de se montrer en train de lire la saveur virale du moment.Dans Les voies de la disparition, qui paraîtra cet automne, nous retrouverons Manu et Fabio, personnages du roman-chorale L’angoisse du poisson rouge.Lorsqu’on lui demande par lequel de ses ouvrages commencer, l’écrivaine aiguille le plus souvent les gens vers son recueil de nouvelles, Point d’équilibre. La nouvelle, genre méconnu, sied pourtant parfaitement à notre mode de vie : on peut dévorer un texte entier en un trajet d’autobus.En cette JMLDA, terminons par un souhait : amener les gens à lire – du roman, de la poésie, de la bande-dessinée, tout ce qu’ils veulent. Les convaincre que c’est l’fun de lire, que ce n’est pas réservé aux intellectuels. Et que non, ce n’est pas un luxe.Pour en savoir plus sur la Librairie du Quartier.
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