Clap de fin pour l’Éveil des Plaines

Organisée depuis 2011, la course l'Éveil des plaines ne sera plus présentée sur les plaines d'Abraham. La raison ? Des exigences de la Commission des champs de bataille nationaux (CCBN) beaucoup trop ardues et compliquées à relever pour le personnel encadrant.

Organisée depuis 2011, la course l’Éveil des plaines ne sera plus présentée sur les plaines d’Abraham. La raison ? Des exigences de la Commission des champs de bataille nationaux (CCBN) beaucoup trop ardues et compliquées à relever pour le personnel encadrant.

« On a décidé fin novembre de ne pas revenir pour la 8e édition. Les règles d’utilisation étaient trop exigeantes pour nous, plus exigeantes qu’auparavant. À ce moment, on est obligé de se soumettre aux règles ou bien de quitter », explique Gérard Leclerc, le responsable de la course.

C’est donc pour des raisons de mésentente logistique entre les deux parties que le responsable et les bénévoles ont fait le choix de ne pas reconduire la course. « Le jour de la course, on ne savait pas comment les règles allaient être interprétées. Si je ne suis pas sûr que ça va tenir, pour moi il y a beaucoup trop de stress avec l’équipe », poursuit monsieur Leclerc.

Pourtant, l’organisation de la course sur les plaines en était à sa septième édition accomplie. Les raisons de la détérioration des relations entre l’Éveil des Plaines et la CCBN résideraient dans le fait que de nouveaux dirigeants soient responsables du dossier. « La collaboration lors de la dernière édition s’était détériorée, il y a eu du roulement de personnel, et le message ne passait pas aussi bien, le lien de confiance était brisé », souligne monsieur Leclerc.

Ainsi, tout le processus d’acceptation du dossier concernant ce projet, déjà rodé, a eu raison de la détermination de l’organisateur. « La course en était à sa 8e édition et nous avons refait le chemin comme s’il s’agissait d’un nouvel événement. Tout était reparti à zéro », déplore-t-il.

Déception et incompréhension

Afin de sauver l’organisation de la course, le responsable de l’événement a entrepris des démarches pour rétablir les relations et trouver une entente, seulement, la réponse communiquée par la CCBN n’apparaissait pas « suffisamment engageante » et « ne permettait pas d’avancer », selon monsieur Leclerc.

Contactée par téléphone, la responsable de la division des communications, Nathalie Allaire s’est dite surprise de la décision de l’organisme. « La Commission avait accepté, c’est l’organisme qui s’est désisté. Tout me semblait au beau fixe, il y avait même une rencontre prévue. »

C’est sur un fond d’incompréhension et de déception qu’un point final a été apposé sur cet événement familial qui a réuni entre 2011 et 2017 plus de 4 753 participants. « C’est  un regret certain, car c’est un projet que l’on a créé depuis le début. On a donné beaucoup à la communauté », souligne monsieur Leclerc.

L’activité a aussi permis de remettre 10 675 $ à des organismes faisant la promotion de saines habitudes de vie et 7 375 $ en bourses aux athlètes qui sont montés sur les podiums du dix et du cinq kilomètres.

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Visiblement très touché par la radicalité de cette décision, le dirigeant se veut tout de même optimiste pour la suite, même s’il n’a aucun projet de relocalisation. « C’est un mélange de tristesse, car je souhaitais continuer, mais comme c’était devenu trop difficile. On pense plus à ce que l’on a accompli, et je pense que l’on a accompli quelque chose de bien. Aujourd’hui, je vis un deuil, c’est un projet très personnel, et en même temps, des bonnes nouvelles arrivent. »

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