Une initiation à la mosaïque au Collège Stanislas

Le Collège Stanislas a inauguré, le 13 septembre, les mosaïques réalisées par l'ensemble des élèves de la maternelle et du primaire. Les enfants ont pu s’initier à la pratique de cette discipline avec le concours de l’artiste, Louisa Djebara.

Le Collège Stanislas a inauguré, le 13 septembre, les mosaïques réalisées par l’ensemble des élèves de la maternelle et du primaire. Les enfants ont pu s’initier à la pratique de cette discipline avec le concours de l’artiste, Louisa Djebara.

Le projet, qui a duré dix mois, est à l’initiative de Nathalie Wech, à présent institutrice en Grande Section de maternelle, mais auparavant responsable des CM2 ( 5e année de primaire). L’enseignante souhaitait réaliser un projet commun avec les élèves du Collège et a décidé de choisir la mosaïque. Une autre de ses ambitions était d’utiliser essentiellement des matériaux récupérés.

Intégré au programme scolaire, le projet a permis également aux élèves de suivre un cours de l’histoire de l’art. Lors de la recherche d’une thématique par la réalisation de croquis, les primaires ont opté pour le thème de la musique et les maternelles, le thème de la mer.

Les plus grands ont travaillé de manière classique, utilisant les matériaux et les outils traditionnels. Les plus petits ont utilisé le papier, mais avec la même technique. Le contact avec la matière, la vision des couleurs et les effets de lumière ont suscité un vif engouement chez les enfants.

Une aventure stimulante

Louisa Djebara a vécu une expérience « extraordinaire ». Pour l’artiste, l’intelligence et la curiosité des enfants ont été « très enrichissantes ». Véritables décideurs, les artistes en herbe ont offert une œuvre au résultat détonnant de dextérité et de sensibilité.

Geneviève Bédard, mère de deux fillettes, n’a pas caché son étonnement à la découverte des tableaux. « Je n’en reviens pas, je suis très impressionnée », s’est-elle exclamée. Une fois accrochées au mur, les réalisations ont pris une tout autre dimension pour les petits créateurs. « Quand c’était dans la pièce, ce n’était pas si beau », a souligné Zélie Barnard-Cogno, élève de CM1 (4e année de primaire).

Les œuvres sont installées dans le hall d’accueil du bâtiment, et ce, de façon permanente.

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