La 32e saison du Périscope dévoilée
La 32e saison du Théâtre Périscope proposera une programmation éclatée dès le 29 septembre avec entre autres dix créations de compagnies d’ici.
La saison 2017-2018 s’ouvrira dans des espaces revalorisés par les travaux de mises aux normes prévus cet été. C’est Notre bibliothèque, événement festif et ouvert à tous proposé sur deux jours par le Théâtre Blanc, qui donnera le coup d’envoi de cette 32e saison. Inspiré des bibliothèques libre-service, ce marathon de six heures en continu sera un véritable événement rassembleur et spontané de lecture à vue, qui en appellera au partage du savoir et à l’implication du public qui aura à fournir, comme prix d’entrée, un livre qui se retrouvera ensuite dans les étagères d’une bibliothèque communautaire.
Alexandre Fecteau sera de retour en octobre avec une nouvelle création, Hôtel-Dieu, un documentaire mettant en scène des non-acteurs qui travaillent dans le domaine de la santé ou qui ont vécu de la souffrance. Suivra Des arbres, production du théâtre de La Manufacture. Mettant en scène Sophie Cadieux et Maxime Denommée dans un texte de Duncan Macmillan, le spectacle met en lumière le questionnement de toute une génération de plus en plus préoccupée par leur legs aux générations futures, dans une histoire qui se veut, d’abord et avant tout, une histoire d’amour.
La fin de l’automne sera, quant à elle, occupée par le retour de la compagnie Les Écornifleuses avec Titus, le texte le plus sanglant de William Shakespeare, revu et adapté par Édith Patenaude ou des femmes joueront les rôles masculins et inversement.
L’année 2017 se terminera avec le retour du Festival du Jamais Lu les 7, 8 et 9 décembre. La septième édition sera pour la deuxième année consécutive sous la direction artistique de Marianne Marceau.
Retour de la comédie en 2018
En pendant les commandes artistiques du théâtre en août dernier, Marie-Hélène Gendreau, avait dans l’idée d’y mettre sa touche personnelle :
De ramener de la comédie, de la pure comédie grinçante au Périscope, ça fait partie de ma touche personnelle », confie la coordonnatrice artistique du Périscope.
C’est chose faite avec Baby-sitter comédie grinçante de Catherine Léger pour commencer 2018. Spectacle à la fois irrévérencieux et déstabilisant, Baby-sitter plongera le public au cœur d’une réflexion sur le féminisme, mais aussi sur la confusion qui l’entoure. S’en suivra la nouvelle production du Théâtre Niveau Parking, Closer – Tout contre toi, une adaptation du film sortie en 2004.
Au tout début du mois de mars, ce sera au tour des Théâtre Sortie de Secours et de l’Escaouette de prendre possession de la salle avec L’incroyable légèreté de Luc L. Après Les trois exils de Christian E. (2011) et Le long voyage de Pierre-Guy B. (2015), Philippe Soldevila revient avec le dernier volet du triptyque. Entièrement indépendant des deux autres spectacles, L’incroyable légèreté de Luc L. y est toutefois intimement lié puisqu’il ramène sur scène Christian Essiambre et Pierre Guy Blanchard, cette fois accompagnés de leur ami Luc LeBlanc. Simultanément, le Périscope accueillera Jean-Denis Beaudoin et Dévoré(s), première pièce à être présentée dans le Studio Marc-Doré depuis la saison 2014-2015. Présenté plus tard en soirée (20 h 30), le réalisme inquiétant de Dévoré(s) explorera les méandres d’une génération en constante recherche d’émotions fortes.
En avril, L’orchestre d’hommes-orchestres proposera Tomates. Opéra épique indiscipliné librement inspiré de À nos amis du Comité invisible et du conte Le sabre de lumière et de vertu de sagesse, les concepteurs s’amuseront à démonter la mécanique de la représentation théâtrale et à semer le trouble dans l’esprit des spectateurs.
La saison 2017-2018 se terminera sur Os – La montagne blanche de Steve Gagnon troisième et dernier texte d’un triptyque, dont la première partie La montagne rouge (SANG) avait été présentée lors de la saison 2010-2011 et la deuxième, Ventre, avait été présentée en 2013 à La Licorne, à Montréal, puis à Premier Acte en 2014. Os – La montagne blanche sera mis en scène par Denis Bernard et conviera le public à tout sauf à un spectacle banal.
Des nouveautés pour encore plus de création
Les LabOuverts, présentations publiques d’étapes de création et aboutissement de plusieurs jours de travail pour des compagnies de passage au Périscope, lancés à l’automne dernier, reviendront lors de cette 32e saison avec des présentations publiques d’Olivier Arteau et d’Olivier Lépine.
Une exposition déambulatoire et photographique de Philippe Ducros et des productions Hôtel-Motel, La porte du non-retour sera également présentée, en février, en collaboration avec le Mois Multi. Dans ce même ordre d’idée, le bar du Théâtre sera rebaptisé L’Espace Périscope et se vouera, non seulement à optimiser son offre les soirs de spectacle, mais également à accueillir plusieurs activités satellites.Finalement, l’équipe du Périscope revient avec les Billets suspendus. Les gens peuvent faire un don dans le but de donner un billet à un inconnu n’ayant pas les moyens de se l’offrir. L’an passé, 72 billets ont été distribués aux bénéficiaires de plusieurs organismes.
Les billets de spectacle achetés en prévente se détailleront à 23 $ avant la première et à 36 $ une fois le spectacle en cours. Les billets pour Dévoré(s), spectacle présenté dans le Studio Marc-Doré, seront à 23 $ en tout temps.
Pour en savoir plus ...
2, rue Crémazie Est, Québec (Québec), G1R 2V2
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