Oyé Oyé bonnes gens, La Chope Gobeline s'en vient dans Saint-Sacrement d'ici fin juin. La taverne médiévale quitte la rue Maguire pour s'installer au 966 René Lévesque Ouest qui abritait auparavant Zen, un restaurant asiatique.
La Chope Gobeline déménage dans le secteur Belvédère
Oyé Oyé bonnes gens, La Chope Gobeline s’en vient dans Saint-Sacrement d’ici fin juin. La taverne médiévale quitte la rue Maguire pour s’installer au 966 René Lévesque Ouest qui abritait auparavant Zen, un restaurant asiatique.
Stéphane Dominique et sa conjointe, Anne-Marie Bédard, les propriétaires de La Chope Gobeline ont décidé de quitter Sillery après six ans d’opération pour s’offrir un espace beaucoup plus grand.
« On refuse souvent du monde les vendredis et samedis. Dans le nouveau bâtiment, nous allons pouvoir doubler la capacité d’accueil », explique l’aubergiste.
La Chope Gobeline pourra donc accueillir jusqu’à 120 personnes au lieu de 60 actuellement.Les propriétaires de la taverne ont aussi acheté la maison où ils vont s’installer ce qui leur permettra de donner un style très médiéval à la bâtisse. Le choix du local n’est pas anodin non plus. Situé sur le trajet des métrobus 800,801 et 802, l’accès à la taverne deviendra encore plus facile pour les nombreux amateurs de l’époque médiévale.
Une ambiance familiale
Le restaurant propose une ambiance décontractée et familiale. Comme à l’époque, il est normal de « crier à boire, aubergiste » et de partager un repas de gibier. Des ménestrels, comme on les appelait au moyen-âge, animent les soirées avec des chansons, de la musique et des histoires.
Le nouvel espace donnera par ailleurs l’occasion d’accueillir entre autres une joueuse de harpe celtique et d’organiser d’immenses banquets avec un cochon complet. « Ici, on a beaucoup de restrictions. Là-bas, on va pouvoir le travailler devant les gens », souligne Stéphane Dominique.
Une passion transformée en emploi
Passionné par l’époque médiévale, Stéphane Dominique organisait des banquets lors de rassemblement. Ingénieur en aérospatiale, il a décidé en 2009 après avoir perdu son emploi de transformer sa passion en métier. Sa conjointe, Anne-Marie Bédard, biologiste de formation, n’a pas été trop dure à convaincre alors qu’elle a aussi perdu son emploi.
« J’aime l’ambiance familiale qui ressort de cette époque. On invite les gens à venir chez nous. C’était comme ça à l’époque quand tu entrais dans une auberge. Tu entrais dans la maison de l’aubergiste et il te nourrissait », raconte madame Bédard.
Rassurez-vous, tout le monde est bienvenu à La Chope Gobeline. Pas besoin de s’habiller comme au moyen-âge ou d’être un geek pour se plonger dans une ambiance fraternelle très loin du quotidien qui va toujours trop vite.
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