Un tramway au coeur du plan de mobilité de Démocratie Québec

Si elle est élue le 5 novembre, Anne Guérette implantera un tramway en Haute-Ville, reliant le boulevard Laurier au quartier Saint-Roch, dont le coût est estimé à 750 millions $.

Un tramway au coeur du plan de mobilité de Démocratie Québec | 13 octobre 2017 | Article par Céline Fabriès

Tramway à Lyon (France) dans le secteur de Confluence

Crédit photo: Céline Fabriès

Si elle est élue le 5 novembre, Anne Guérette implantera un tramway en Haute-Ville, reliant le boulevard Laurier au quartier Saint-Roch, dont le coût est estimé à 750 millions $.

C’est un engagement clair qu’a pris Démocratie Québec vendredi : un plan de mobilité avec un mode de transport structurant électrique pour desservir un secteur très achalandé à la fois par les résidents et les travailleurs.

Le trajet d’une longueur de 11,6 kilomètres partirait du pôle Saint-Roch en direction de place d’Youville puis desservirait la colline Parlementaire à travers un tunnel et rejoindrait le pôle Laurier en passant par Montcalm–Saint-Sacrement et l’Université Laval. Le tramway passerait toutes les trois minutes plutôt qu’aux 5-10 minutes pour les métrobus actuellement.

Démocratie Québec attendra les études de faisabilité pour déterminer si le tramway circulera par René-Lévesque ou par le chemin Sainte-Foy. Mais quel que soit le trajet choisi, deux voies de circulation devront être supprimées.

Dans tout projet de mobilité intégrée, on ne peut pas avancer si on ne supprime pas des voies. C’est incontournable. Les études vont nous dire quelles voies enlever sur lequel des tronçons », a souligné Christophe Navel, candidat dans Montcalm–Saint-Sacrement.

Le tramway coûterait environ 60 millions $ du kilomètre pour un total aux alentours de 750 millions $. Démocratie Québec s’est basé sur des études de 2003 pour un projet de tramway à Québec et a doublé le prix évalué à ce moment-là. Anne Guérette est confiante de convaincre le provincial et le fédéral de payer la facture, même si elle coûte cher au premier abord.

Si on implante un SRB qu’on transforme dans 10 ou 15 ans, au bout du compte, ça coûte plus cher. On a une approche de vision de long terme, de développement durable. On va y aller tout de suite avec le meilleur outil plutôt que de prendre des demi-mesures.

Les travaux débuteraient en 2020, Anne Gérette étant persuadée de rassembler le financement nécessaire avec les élections provinciales en 2018 et fédérales en 2019.

Le plan du RTC bonifié

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Démocratie Québec est d’accord en grande partie avec les propositions du RTC présentées en août. Le parti souhaite cependant les bonifier par la création d’un pôle d’échanges à Lebourgneuf afin de répondre à l’activité économique du secteur; le redéploiement du 804 le long de l’axe Robert-Bourassa; le prolongement du 803 jusqu’à L’Ancienne-Lorette et l’ajout d’un parcours dans Lebourgneuf avec le 30.

Autres propositions pour compléter le plan de mobilité durable et intégré : des stationnements incitatifs régionaux et de proximités. Des navettes permettraient de transporter les automobilistes vers les arrêts du transport en commun.

La candidate à la mairie tend également la main à son homologue de Lévis pour « rétablir les ponts » pour relier les réseaux de transport en commun entre les deux villes.

Équipe Labeaume en faveur d’un laissez-passer universel

Plus tôt en matinée, Régis Labeaume a annoncé son intention d’implanter un laissez-passer universel pour les étudiants des cinq institutions d’enseignement postsecondaire de Québec dès la rentrée automnale 2018.

Pour cela, il espère convaincre le gouvernement du Québec d’utiliser le Fonds vert pour financer la mesure et que le « RTC n’y perde pas au change ».

Le maire sortant demandera également aux institutions d’étaler leurs plages horaires.

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