Des prêts du Fonds immobilier communautaire convertis en subventions

Annoncée ce matin par la Ville de Québec, la conversion en subventions de quatre prêts consentis dans le cadre du Fonds immobilier communautaire (FIC) touche deux organismes du quartier Montcalm : le Centre culture et environnement Frédéric Back, qui abrite trente organismes sur l'avenue Salaberry, et MIELS-Québec (Mouvement d’information et d’entraide dans la lutte contre le VIH-sida), sur l'avenue Chouinard.

Annoncée ce matin par la Ville de Québec, la conversion en subventions de quatre prêts consentis dans le cadre du Fonds immobilier communautaire (FIC) touche deux organismes du quartier Montcalm : le Centre culture et environnement Frédéric Back, qui abrite trente organismes sur l’avenue Salaberry, et MIELS-Québec (Mouvement d’information et d’entraide dans la lutte contre le VIH-sida), sur l’avenue Chouinard.

Les deux autres qui bénéficient de cette conversion sont l’Entraide Agapè, une ressourcerie axée sur la réinsertion sociale dans l’arrondissement de Beauport, et la Maison des Entreprises de Coeur, une coopérative regroupant une quinzaine d’organismes communautaires de lutte à la pauvreté et à l’exclusion sociale dans l’arrondissement de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge.

La décision de la Ville de Québec témoigne d’une volonté de mieux soutenir les organismes dans leur mission, qui consiste « davantage à donner accès à des services gratuits ou à faible coût que de faire des profits », a résumé le maire Régis Labeaume. Pour des organismes dans un cadre non lucratif, il s’avérait difficile d’effectuer le remboursement prévu par les modalités du FIC. Celui-ci débutait après un premier terme de 15 ans sans capital ni intérêt, pour s’échelonner sur les 15 années suivantes.

Le FIC soutient des projets d’acquisition et de rénovation d’immeubles occupés par des organismes à vocation sociale ou communautaire qui en sont propriétaires ou souhaitent le devenir. Son soutien à ce jour a pris la forme de prêts, garanties de prêts et subventions. Dorénavant, il n’y aura plus que des subventions.

« Ça va être pas mal plus clair pour tout le monde, parce que quand on sait qu’ils ne nous rembourseront pas et ils ont ça dans leur bilan, eux autres, ça les empêche de bouger autrement, parce que leurs comptables sont… des comptables. Et par ailleurs, c’est factice parce qu’on sait qu’ils ne nous rembourseront jamais. Alors on remet les compteurs à zéro puis on arrête de se conter des mensonges », a exliqué Régis Labeaume.

Les villes, a ajouté le maire de Québec, doivent investir de plus en plus dans le communautaire, qui joue un rôle dans leur développement. « Je pense que le chef de police nous l’a dit hier : de plus en plus, ça devient des partenaires. »

Sommes octroyées dans le cadre du FIC aux quatre organismes visés pour l’acquisition, la révovation ou la mise aux normes d’un immeuble :

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