À un mois du Sommet du G7 (8-9 juin), le maire de Québec, Régis Labeaume, souhaite que les autorités du G7 organisent une conférence de presse et une assemblée publique comme il y a eu à La Malbaie pour informer les citoyens.
Mais la demande de Régis Labeaume n'est pas gagnée. « Il y a beaucoup de monde de réticent là-dessus, mais je pense que c'est important qu'ils [les services de sécurité] soient là pour donner l'information au public », a fait valoir le maire de Québec quelques minutes avant le conseil municipal de lundi.
Régis Labeaume est conscient que les commerçants et les citoyens sont inquiets. Le maire se souvient du Sommet des Amériques et la « ville ne sera pas barricadée », a-t-il affirmé. Rappelons qu'en 2001, il y a eu de la casse dans les quartiers de la Haute-Ville, dont sur l'avenue Cartier avec les manifestations.
Régis Labeaume a rappelé que pendant le G7 la Ville de Québec n'a aucune autorité sur l'organisation et la sécurité. « L'autorité change, ça va devenir le GIS (groupe intégré de la sécurité), donc la GRC, même si le service de police Québec s'occupe de son territoire, mais la SQ va s'occuper du Parlement, du Centre des journalistes [au Centre des Congrès de Québec], mais c'est une chose bien complexe », a expliqué le maire.
Même s'il a refusé de dire qu'il y aura de la casse comme en 2001, Régis Labeaume n'a pas nié que l'ensemble des journalistes seront à Québec et que les manifestations auront lieu dans sa ville, mais il ne peut rien faire à la place des organisateurs du G7. « Je veux surtout que la population comprenne la gouvernance. [...] Il y a des informations que je ne possède pas. Le maire de Québec n'a plus de pouvoir », a insisté Régis Labeaume.
Est-ce que les commerçants seront dédommagés ? Les écoles seront-elles fermées ? « Je ne peux pas répondre à ça », a répondu le Régis Labeaume. « Vous devez le demander au Groupe intégré de sécurité », a conseillé le maire aux journalistes.