En vue des élections fédérales 2019, nous allons à la rencontre des candidat(e)s de la circonscription de Québec pour connaître leurs motivations et leur vision des enjeux. Sous la forme d’un questionnaire électoral – le même pour toutes et tous –, voici les réponses de Christiane Gagnon, candidate du Bloc Québécois.
Élections fédérales 2019: rencontre avec Christiane Gagnon (Bloc Québécois)
En vue des élections fédérales 2019, nous allons à la rencontre des candidat(e)s de la circonscription de Québec pour connaître leurs motivations et leur vision des enjeux. Sous la forme d’un questionnaire électoral – le même pour toutes et tous –, voici les réponses de Christiane Gagnon, candidate du Bloc Québécois.
Christiane Gagnon replonge dans la politique après une absence de 7 ans. La candidate a fait des études en communication et en sociologie, avant d’explorer le cinéma et de travailler comme agente immobilière. Dès 1984, elle s’est impliquée en politique comme attachée de presse et présidente de l’exécutif au provincial par la suite. De 1993 à 2011, elle a été élue comme députée de Québec à la Chambre des communes.
Quel est votre lien avec la circonscription de Québec?
Je viens de Chicoutimi au Saguenay et j’ai habité dans Saint-Jean-Baptiste, puis sur Aberdeen dans le quartier Montcalm. Ensuite, je suis partie vivre à Montréal quelques années, puis à Gentilly avant de revenir m’installer à Québec, dans le quartier Saint-Sacrement où j’habite toujours. C’est une circonscription que j’aime, parce que chaque quartier a son caractère.
Pourquoi s’être lancée avec le Bloc Québécois?
La politique a toujours fait partie de ma vie, mais en 1970, lors de la crise d’octobre, j’ai fait le choix de défendre les intérêts des Québécois. Je suis une militante engagée et j’ai les intérêts du Québec tatoués sur le cœur.
Selon vous, quels sont les enjeux majeurs dans la circonscription de Québec?
Il y en a plusieurs. Le logement social est un enjeu majeur pour les quartiers comme Saint-Roch, Saint-Sauveur, Vanier et Saint-Jean-Baptiste. Il y a eu un désinvestissement.
Un autre dossier, c’est le supplément de revenu garanti et l’indexation de la pension de la sécurité de la vieillesse, parce qu’il y a 30 % de personnes de 60 ans et plus dans la circonscription de Québec. C’est celle où il y a le plus de personnes âgées au Québec et au Canada. On voudrait hausser le supplément de revenu garanti de 50 $ par mois et permettre au conjoint survivant de recevoir, durant 3 mois, la pension de la sécurité de la vieillesse du conjoint décédé pour qu’il s’ajuste à cette nouvelle condition de vie.
Pour l’enjeu de la pénurie de main-d’œuvre, on souhaite faciliter l’analyse des dossiers d’immigrants qui connaissent le français et qui pourraient occuper ces postes (restauration et service).
L’environnement est un enjeu, comme le Port qui serait le premier port international à faire du creusage et du remblayage, un exemple à ne pas faire qui aurait un impact sur les espèces marines. L’impact du transport de la marchandise sur la circulation sur le fleuve et sur les routes est inacceptable. J’appuie le développement du bassin Louise pour que les citoyens y aient accès. […] Il y a aussi les bateaux de croisière qui tournent à quai durant 24 heures et qui produisent autant de gaz à effet de serre qu’un million de voitures, c’est très polluant. On pourrait mettre des bornes électriques.
J’aimerais aussi que les terres, comme celle des Sœurs de la Charité, restent accessibles pour la production agricole. Il faut augmenter l’achat local et la souveraineté alimentaire.
Comment entrevoyez-vous l’engagement du gouvernement fédéral dans le projet de transport structurant de la Ville de Québec?
C’est important qu’il y en ait un […] et je suis contente que ça démarre, […] mais il faut qu’on arrête de mettre des balises, des critères, comme celui de l’achalandage, dans la distribution des enveloppes fédérales. Je veux que le Québec ait les montants à la hauteur du 23 % de ce qu’on représente.
Comment verriez-vous votre rôle de députée ici dans votre circonscription par rapport à vos fonctions à Ottawa?
Je suis une fille de terrain, je suis connectée avec la communauté et mes dossiers me tiennent à cœur. La parole citoyenne est importante. Je veux ramener toutes les promesses qu’on nous a faites, à Ottawa. Si le Bloc Québécois est fort à Ottawa, on va défendre les intérêts de Québec et du Québec à Ottawa.
Si vous êtes élue le 21 octobre, quelle serait votre première priorité?
Ma priorité ira à l’ensemble des enjeux : c’est de faire respecter le Québec dans ses juridictions, comme l’environnement, la santé, l’éducation, la pleine compensation pour les programmes déjà existants au Québec, etc.
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