Québec’ERE : une vingtaine d’années et un concours pour le développement durable

Né en 1998 d’une union entre le Conseil régional de l’environnement et les AmiEs de la Terre, qui constataient « un urgent besoin en matière d’éducation relative à l’environnement », Québec’ERE célèbre sa vingtaine d’années d’existence par un concours dans la poursuite de sa mission : engager de nouveaux comportements pour un développement plus durable.

Québec’ERE : une vingtaine d’années et un concours pour le développement durable | 27 février 2020 | Article par Suzie Genest

Crédit photo: Québec'Ere

Né en 1998 d’une union entre le Conseil régional de l’environnement et les AmiEs de la Terre, qui constataient « un urgent besoin en matière d’éducation relative à l’environnement », Québec’ERE célèbre sa vingtaine d’années d’existence par un concours dans la poursuite de sa mission : engager de nouveaux comportements pour un développement plus durable.

Les projets déposés par Québec’ERE dès ses débuts étaient bien reçus et obtenaient des subventions. Toutefois, pour assurer son fonctionnement sur une base permanente, il fallait trouver d’autres sources de revenus, à défaut de financement récurrent :

« On s’est vite rendu compte que ce ne serait pas durable; alors on a changé notre fusil d’épaule pour offrir nos services, entre autres de consultation et de formation. », explique la directrice générale Barbara Genest.

Québec’ERE a fait comme toute organisation, ajoute-t-elle : il a misé sur son expertise, dont la valeur a été reconnue par une clientèle qui a fait le pari de débourser pour celle-ci. Une très petite équipe assure son fonctionnement :

« On a déjà été jusqu’à 15 employés; aujourd’hui, on n’est que deux [à temps plein], mais on touche plus de 25 000 personnes par année. On a des gens qui vont nous accompagner pour des mandats plus ponctuels. »

Ainsi parvenu à l’âge de la majorité universelle, l’organisme a eu une belle surprise : « On a de la chance – c’est tout récent – on a eu l’an dernier du [financement] statutaire à notre mission, c’est inespéré. », se réjouit Barbara Genest.

Des gestes rentables

L’expertise de Québec’ERE se décline en trois volets. L’organisme propose des formations sur des problématiques environnementales reconnues : gestion de l’eau, qualité de l’air, gestion des matières résiduelles. La Ville de Lévis, notamment, fait appel à lui pour donner des formations en milieux scolaires. Il assure aussi la conception de panneaux d’interprétation et d’activités, par exemple pour la Sépaq et Nature Québec. Enfin, il offre un volet de consultation sur mesure :

« Là, on travaille souvent avec des organisations qui veulent une politique de développement durable ou qui en ont déjà une, et on travaille à engager de nouveaux comportements chez eux, en lien avec leur plan d’action. »

Sa clientèle inclut des organisations aux missions et aux réalités financières fort variées : le Cégep Limoilou, la Coopérative funéraire des Deux Rives, le Centre culture et environnement Frédéric Back où Québec’ERE est installé, Corsaire, la YWCA, Vélo Vert…

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« Il ne faut pas nécessairement d’immenses budgets pour poser un geste; ce geste-à est même rentable économiquement, très souvent. Quand on parle de réduction à la source, c’est moins consommer, faire des économies », illustre Barbara Genest.

Prix « du coeur »

Pour souligner son anniversaire, Québec’ERE attribuera deux types de prix en services à des projets. Il s’agit d’une part de 20 formations d’une heure (valant 300 $ chacune) à l’intention des écoles. D’autre part seront remis deux prix en conception et consultation, selon les besoins des organismes à but non lucratif ou entreprises d’économie sociale sélectionnés, qui verront un montant de 1000 $ dollars déduit de leur facture.

Les gagnants seront dévoilés lors d’un 5 à 7 le 27 mai, après sélection par un jury composé de Marthe Beaumont de RECYC-QUÉBEC; de Félix Bussières du Pôle des entreprises d’économie sociale de la région de la Capitale-Nationale; de Louis Grou, ancien directeur général du Cégep Limoilou; de Diane Laflamme, enseignante retraitée et de Christian Simard, ancien directeur général de Nature Québec.

La date limite pour soumettre sa candidature est le 8 mai. Il suffit de remplir « un formulaire tout court avec des questions qui viennent du cœur », qu’on peut obtenir en communiquant avec Québec’ERE aux coordonnées sur son site http://www.quebec-ere.org/

Pour en savoir plus ...

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