Vérification faite, les inquiétudes exprimées sur la page Facebook Ski de fond sur les plaines d’Abraham à propos d’un danger potentiel de glisseurs atterrissant près des pistes de ski de fond « sont des cas isolés », affirme Nathalie Allaire, directrice des communications à la Commission des champs de bataille nationaux (CCBN), gestionnaire du site.
Cohabitation ardue sur les plaines : « des cas isolés », dit la CCBN
Vérification faite, les inquiétudes exprimées sur la page Facebook Ski de fond sur les plaines d’Abraham à propos d’un danger potentiel de glisseurs atterrissant près des pistes de ski de fond « sont des cas isolés », affirme Nathalie Allaire, directrice des communications à la Commission des champs de bataille nationaux (CCBN), gestionnaire du site.
Cette semaine, sur la page Facebook (comptant 3000 membres), une citoyenne a mentionné le danger potentiel de glisseurs qui s’exercent sur des pentes non désignées pour ce loisir. « Plusieurs adultes glissaient derrière le musée et ils arrivaient à toute vitesse sur la piste de ski de fond! C’était dangereux », a-t-elle écrit.
« Le nombre de gens qui ont exprimé des insatisfactions, c’est en bas de 10 personnes. Il y a plus de monde cet hiver sur les Plaines, et ça crée beaucoup de cohabitation entre skieurs, marcheurs, raquetteurs et glisseurs. En général, les gens sont heureux de profiter de l’espace », résume la directrice des communications de la CCBN.
Lieux problématiques
Mme Allaire a identifié trois lieux à surveiller sur les plaines d’Abraham, où la cohabitation entre sportifs peut être difficile : au Cap Blanc (à la hauteur de l’escalier du même nom), sur la rue Ontario aux abords de la tour Martello 1, et dans la cour arrière du Musée national des beaux-arts de Québec (MNBAQ).
« On a des clôtures en haut et en bas de la pente. Elles sont évidentes. Et une pancarte en haut qui dit “Glissade interdite”. Le terrain du musée arrête en bas de la côte; après, c’est le terrain de la CCBN. Les consignes sont claires. On a des patrouilleurs qui passent, mais ce n’est pas leur mission première, c’est les oeuvres d’art. Quand nos effectifs sont à 100 %, la CCBN est en appui », souligne Linda Tremblay, conseillère en communications au MNBAQ.
« La pandémie a beaucoup réduit le terrain de jeux des citoyens et exacerbe des comportements téméraires. Mais ce qui compte, c’est la sécurité des gens », résume la conseillère en communications du MNBAQ.
De son côté, la directrice des communications à la CCBN rappelle que des agents de sécurité patrouillent le territoire des plaines d’Abraham 24 heures sur 24. Lorsqu’il y a des secteurs problématiques, ceux-ci sont signalés au service des infrastructures et projets et à la direction. La CCBN prévoit dresser un bilan de la saison hivernale à la mi-mars.
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