Saint-Sacrement dans les années 1940 : le collège des Jésuites

La série Montcalm dans les années 1940 revisite le passé du quartier à travers des images d’archives de diverses sources. Elle nous ramène aujourd'hui au Collège des Jésuites en 1948.

Saint-Sacrement dans les années 1940 : le collège des Jésuites | 7 novembre 2021 | Article par Jean Cazes

Le Collège des Jésuites dans sa partie arrière, une quinzaine d’années après sa construction.  Quelques annexes ont été ajoutées par la suite.

Crédit photo: BAnQ - Fonds ministère de la Culture et des Communications

La série Montcalm dans les années 1940 revisite le passé du quartier à travers des images d’archives de diverses sources. Elle nous ramène aujourd’hui au Collège des Jésuites en 1948.

Tirée de la collection BAnQ numérique, la photo historique en tête d’article date de 1948. Elle représente une vue éloignée de l’arrière du Collège des Jésuites (rebaptisé Saint-Charles-Garnier en 1987), à partir de l’avenue Louis-Fréchette.

En fin d’article, la scène réactualisée en direction Est date du 18 octobre 2021.

Un immeuble de style Beaux-Arts

Sous la responsabilité des Jésuites, « le collège Saint-Charles-Garnier a été construit en 1933-1935 selon les plans des architectes Adrien Dufresne, Wilfrid Lacroix et Sylvio Brassard », explique-t-on dans le Répertoire du patrimoine bâti de la Ville de Québec :

« En tant que collège classique, le Collège Saint-Charles-Garnier fut, avant la Réforme Parent, un des lieux par excellence des études pré-universitaires dans la ville de Québec. C’est là que les jeunes garçons étaient instruits pour former les nouvelles générations de l’élite, soit en se dirigeant vers les professions libérales, soit en se destinant au clergé. »

Au plan architectural, l’esprit Beaux-Arts marque cet immeuble « qui se manifeste par la clarté du plan (avancée flanquée de deux ailes), l’équilibre des proportions, la symétrie de la façade et son caractère monumental ». On y souligne aussi « l’importance accordée aux surfaces vitrées pour donner un maximum de lumière à l’intérieur », de même que le « traitement en pierre rustique du rez-de-chaussée, l’insertion de fronton dans la fausse mansarde en cuivre et le portail cintré à composition tripartite » pour son ornementation extérieure.

Un peu de toponymie

Dénommée le 6 mai 1949, l’avenue Louis-Fréchette apparaît sur une carte de 1879 sous le nom de chemin Thornhill, peut-on lire dans la section Toponymie du site de la Ville de Québec :

« Né à Lévis, le poète, conteur, dramaturge et journaliste Louis-Honoré Fréchette (1839-1908) est l’homme de lettres le plus en vue du Québec pendant le dernier quart du 19e siècle. Cet habitué de la librairie d’Octave Crémazie à Québec publie son premier recueil de vers en 1863. Reçu avocat l’année suivante, il ouvre un bureau à Lévis et fonde deux journaux éphémères. »

Après un exil de cinq ans à Chicago. « il fait une incursion en politique comme député du comté de Lévis au Parlement fédéral (1874 à 1878), puis s’installe à Montréal, se consacrant à la littérature et au journalisme ».

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Voir la capsule précédente de cette série : Montcalm dans les années 1940 : une Grande Allée verglacée.

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