Vivre en Ville présente son nouveau guide pour favoriser la santé

Vivre en Ville propose un guide pour outiller les municipalités dans l’aménagement de milieux de vie favorables à la santé.

Collectivités en santé appelle les décideurs locaux à passer à l’action. Ce guide pratique regroupe des solutions qui mettent à profit les compétences municipales.

Les milieux où l’on vit ont un impact sur notre santé, met en contexte Amandine Rambert, directrice de projets chez Vivre en Ville, un organisme du quartier Montcalm.

« Cet impact est beaucoup plus important qu’on ne le pense », souligne celle qui a supervisé l’élaboration du projet.

Cette publication met donc en évidence les liens entre l’aménagement des milieux de vie et la santé. D’ailleurs, elle s’accompagne d’une vidéo animée qui explique bien cette corrélation.

Une série d’outils faciles à utiliser

Collectivités en santé met de l’avant des milieux de vie qui soutiennent et protègent la santé de la population. Ce guide comprend des boîtes à outils de planification, de réglementation et d’intervention. Vivre en Ville a conçu celles-ci de manière à ce qu’elles soient le plus opérationnelles et compréhensibles possible.

« Les municipalités peuvent les intégrer dans leurs pratiques, indique Mme Rambert. Souvent, les écrits en santé sont formulés dans un langage qui n’est pas accessible à tout le monde. On avait vraiment la préoccupation que ça ne soit pas une couche de plus, que ça s’intègre plutôt dans les enjeux du quotidien », précise-t-elle.

« Notre but est de montrer que tout est lié et qu’en agissant pour des villes en santé, les municipalités cochent plusieurs autres de leurs responsabilités, notamment en matière de verdissement, de qualité de vie, d’équité, d’arbordabilité du logement et de mobilité durable. »

Des modèles de réussite à Québec

Au lieu de citer des initiatives pertinentes réalisées par des municipalités, Vivre en Ville a plutôt « privilégié des outils de passage à l’action ». Bien que les exemples ne manquent pas, ceux-ci ne sont pas forcément réalisés dans une perspective de santé à la base, explique Amandine Rambert.

Cela dit, plusieurs projets de la Ville de Québec peuvent servir de modèles. Mme Rambert donne l’exemple des écoquartiers de la Pointe-aux-Lièvres et d’Estimauville, des milieux de vie « à échelle humaine ».

« Ces projets sont intéressants en matière de forme du bâti, des trottoirs, des intersections surélevées et de l’intégration de la nature », note-t-elle.

À Québec, le programme des rues conviviales est aussi très promoteur, estime Mme Rambert. Celui-ci intervient sur les questions de mobilité durable, en plus d’encourager les initiatives de verdissement. Les rues conviviales procurent plus d’espace aux piétons, favorisent les déplacements actifs et améliorent la sécurité routière. En outre, ce programme municipal priorise des interventions écoresponsables, soit l’implantation d’îlots de fraîcheur et l’augmentation de la canopée urbaine.

« Les initiatives de verdissement, même les plus modestes, contribuent à une meilleure santé mentale. De plus, en cas de fortes chaleurs, ces aménagements vont avoir un impact mesurable de plusieurs degrés sur la chaleur ambiante, par l’ombre qu’ils apportent », mentionne Amandine Rambert.

Il est possible de consulter gratuitement le guide Collectivité en santé de Vivre en Ville sur le Web.

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