Dans le cadre de la campagne électorale provinciale, nous vous présentons les différentes candidatures dans Taschereau. Le candidat d’Équipe Autonomiste Guy Boivin a répondu à notre questionnaire électoral lors d’une entrevue aux Loisirs Montcalm.
Guy Boivin, candidat d’Équipe Autonomiste dans Taschereau
Dans le cadre de la campagne électorale provinciale, nous vous présentons les différentes candidatures dans Taschereau. Le candidat d’Équipe Autonomiste Guy Boivin a répondu à notre questionnaire électoral lors d’une entrevue aux Loisirs Montcalm.
Pour faire connaissance
Originaire de la Montérégie, Guy Boivin vit à Québec depuis une trentaine d’années. Il est diplômé en techniques juridiques. Il a fait carrière dans la fonction publique, dans plusieurs ministères. À l’échelle municipale, il s’est impliqué dans le conseil de quartier de Montcalm. Engagé avec l’Équipe Autonomiste depuis ses débuts, il a également été chef du parti.
Quel est votre lien avec Taschereau?
Quand je suis arrivé à Québec en 1992, je me suis installé dans Saint-Roch. J’habitais sous les bretelles d’autoroute, sur Saint-Vallier Est. Mes parents, qui étaient à Saint-Hyacinthe, ont été touchés par la crise du verglas. J’ai alors acheté une maison, pour les accueillir, sur la rue de Bougainville. C’est pour ça que j’ai abouti dans Montcalm.
Pourquoi s’engager avec le Parti Autonomiste?
Quand le parti a commencé, je travaillais en droit. À l’époque il y avait l’ADQ, qui s’est scindée pour devenir la CAQ vers l’ouest de la province et l’Équipe Autonomiste vers l’est. Ils m’ont demandé de rédiger les statuts. D’une chose à l’autre, j’ai fini par m’impliquer davantage.
Quel est votre vision du rôle de député?
Aider les citoyens. J’ai toujours aimé aider les gens, ça fait partie de mon karma. Je suis pratico-pratique. Si je ne réussis pas à trouver une solution, je vais expliquer pourquoi.
Enjeux locaux et grands projets
Quel dossier jugez-vous prioritaire pour la circonscription?
Le verdissement et le flux de circulation. On comprend qu’il doit y avoir des déplacements, mais on veut que la qualité de vie passe avant. Tous les quartiers de Taschereau ont des problèmes de circulation de transit : Saint-Roch, Saint-Sauveur, Montcalm…
On peut boiser les stationnements, ça prend seulement un carré pour planter un arbre. Pour les quartiers où c’est plus difficile de verdir, plus dense, on peut réaménager des rues pour faire de l’implantation, miser sur des sens uniques.
Pour ou contre le tramway?
Le parti n’est ni pour ni contre. Au BAPE, j’ai posé une question directe au responsable du bureau de projet. On s’est rendu compte, et le BAPE l’a marqué dans son rapport, qu’ils n’avaient étudié que les systèmes lourds. Ils n’avaient pas étudié les systèmes légers, les gondoles, les monorails, ces choses-là. Ce qu’on propose avec le Parti Autonomiste, c’est de se pencher sur la solution : c’est quoi au juste qui est le meilleur? Et ensuite le dire aux gens.
Pour ou contre le 3e lien?
C’est la même philosophie, mais on est vraiment plus pour le métro entre les deux centres-villes, pour faire en sorte que ça communique plus rapidement.
Comment améliorer le système de santé au Québec?
Nous, ce qu’on veut, c’est faire un ménage majeur du système de santé et du système d’éducation. Idéalement, les gens n’ont pas d’affaires dans une urgence, ils doivent avoir accès à un médecin. On veut investir dans les CLSC, que les gens puissent aller voir leur médecin dans les CLSC.
On voulait fixer les postes dans les hôpitaux, que les postes soient fixes sur quatre quarts de travail. Donc les infirmières et médecins auraient un poste et un horaire attitrés. S’ils sont sur un quart de nuit et souhaitent un quart de jour, ils pourraient appliquer sur un poste de jour. Comme les fonctionnaires dans la fonction publique.
Comment mieux soutenir les populations vulnérables?
Des itinérants et des pauvres, il y en aura toujours, même si le maire Marchand dit qu’il n’y en aura plus. Nous, ce qu’on veut surtout, c’est de s’assurer que les itinérants aient un abri, qu’ils aient un lieu où manger.
Et ce qu’on veut aussi, c’est cesser les subventions, et que les organismes qui sont un service essentiel rentrent dans le budget du gouvernement. Ils recevraient un financement chronique, un montant fixe, qui assurerait leur pérennité et qui serait indexable annuellement.
Mot de la fin
Pourquoi feriez-vous un bon député?
Parce que je suis extraordinaire [rires]. Je participe à toutes sortes de choses, je suis impliqué et très investi. Je suis à l’écoute des gens et je les aide.
Cette entrevue a été éditée par souci de concision et de clarté.
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