Jean-François Joubert, candidat de Climat Québec dans Taschereau

Dans le cadre de la campagne électorale provinciale, nous vous présentons les différentes candidatures dans Taschereau. Le candidat de Climat Québec, Jean-François Joubert, a répondu à notre questionnaire électoral lors d’une rencontre à l’Ascenseur du Faubourg.

Jean-François Joubert, candidat de Climat Québec dans Taschereau | 27 septembre 2022 | Article par Suzie Genest

Crédit photo: Suzie Genest

Dans le cadre de la campagne électorale provinciale, nous vous présentons les différentes candidatures dans Taschereau. Le candidat de Climat Québec, Jean-François Joubert, a répondu à notre questionnaire électoral lors d’une rencontre à l’Ascenseur du Faubourg.

Pour faire connaissance

Jean-François Joubert enseigne l’anglais. Né à Québec, il a grandi en Ontario de l’âge de 6 ans à 12 ans. Son parcours d’intégration dans l’une et l’autre des provinces l’a sensibilisé à plusieurs enjeux culturels. Auteur et conférencier, il se passionne pour la linguistique, l’étymologie, le folklore. Bricoleur, il a monté lui-même son vélo électrique et fabriqué des attaches de jute pour ses pancartes électorales.

Quel est votre lien avec Taschereau?

Le Cégep François-Xavier Garneau est en partie dans Taschereau et en partie dans Jean-Talon. J’y enseigne depuis 15 ans. J’habite dans Taschereau, en Haute-Ville. Je m’identifie à la Haute-Ville, mais ma mère et sa famille étaient de Saint-Sauveur, Saint-Malo. J’ai voulu déménager dans Limoilou, mais c’est cher, les loyers. Et il y a le transport, au lieu de prendre 15 minutes pour aller travailler, ça m’aurait pris 45 minutes.

Pourquoi s’engager avec Climat Québec?

Je faisais partie d’Option nationale, qui a fusionné dans Québec solidaire. Dans Québec solidaire, je ressentais un malaise, un éparpillement quant à l’environnement. Les priorités, pour moi de plus en plus, c’était l’environnement. J’ai débarqué avant d’embarquer dans Climat Québec, pour la clarté du projet, même si ça ne touche pas à tous les domaines.

Je ne dis pas que Climat Québec est prêt à prendre le gouvernement demain matin. Mais la réflexion nécessaire pour chaque projet, chaque action, c’est : est-ce que c’est bon pour le climat? Ça, ce n’est pas quelque chose de marginal, ça touche tout le monde : la prospérité, la santé, le court, moyen et long termes.

Quel est votre vision du rôle d’un député?

Je n’ai pas passé beaucoup de temps à rêver à cette éventualité… À Climat Québec, c’est complètement différent de ce que j’ai vécu dans d’autres formations. Martine Ouellet, la cheffe, est venue nous voir, les représentants à Québec et a demandé : qu’est-ce qu’on fait pour Québec?

Le rôle du député, ça parait niaiseux et stéréotypé comme réponse, mais c’est le bien-être de sa population, des électeurs. Tout ce qu’on fait, est-ce que c’est bon pour la population? Normalement, si c’est cohérent, ça va aller avec : est-ce que c’est bon pour l’environnement? On va s’entendre ensemble, entre gens différents, sur des décisions pour le bien commun, pour la prospérité.

Enjeux locaux et grands projets

Quel dossier jugez-vous prioritaire pour la circonscription?

Le tramway, le 3e lien, les transports.

Pour ou contre le tramway?

Malheureusement, le Père Noël n’existe pas. Il faut revenir à la base : l’efficacité, la rapidité, les coûts. Je n’ai pas l’impression que le tramway remplit les besoins par rapport ça, au service rendu, à l’efficacité, au coût. À Climat Québec, on propose le tramway sans rail.

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Quel que soit le projet, un système de transport punlic rapide, efficace,  gratuit, transforme nos vies, la région, la prospérité et le bonheur des gens.

Pour ou contre le 3e lien?

Je suis contre le 3e lien pour des raisons semblables. On est en train de construire un Stade Olympique sous le fleuve!

Comment améliorer le système de santé au Québec?

Je suis très déçu qu’il n’y ait pas eu de débat sur le thème de la santé avec des représentants des médecins et des infirmières, qui auraient pu répondre à nos questions et offrir des pistes de solutions mieux que quiconque. J’ai l’impression que peut-être le gouvernement ne remplit pas son rôle d’arbitre en notre faveur, nous le peuple. Et que beaucoup de problèmes d’aujourd’hui pourraient se résoudre de manière très simple.

Comment mieux soutenir les populations vulnérables?

C’est une panolie de situations différentes, souvent très complexes. Avant d’arriver avec une solution qui s’applique à tout, là, ce n’est pas un débat et ce n’est pas simple… Si je pense aux étudiants, j’en ai vu [des plus vulnérables] en 30 ans d’enseignement. On veut les rejoindre, trouver une façon de travailler avec eux et puis [on échoue] et on se demande ce qu’on aurait pu faire…

Mot de la fin

Pourquoi feriez-vous un bon député?

Mes vraies alliances sont dans la population. Ma participation, c’est un devoir citoyen, qui me fait du bien. À partir du moment où je ne le remplirais pas, ce devoir-là, je ne serais plus un bon député.

Cette entrevue a été éditée par souci de concision et de clarté.

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