Lis moi la tendresse

La 11e édition du Festival du Jamais Lu Québec, qui se tiendra du 30 novembre au 3 décembre, se décline sous le signe de la tendresse. Le souci de connexion humaine est palpable dans la programmation qu’accueille le Théâtre Périscope. Poésie, fiction, lectures intégrales et clin d’œil jeunesse seront au rendez-vous.

Lis moi la tendresse | 3 novembre 2022 | Article par Elizabeth Jean-Allard

Une représentation du Festival Jamais Lu – Paris, à l’automne 2022

Crédit photo: Gracieuseté - Jamais Lu - page Facebook

La 11e édition du Festival du Jamais Lu Québec, qui se tiendra du 30 novembre au 3 décembre, se décline sous le signe de la tendresse. Le souci de connexion humaine est palpable dans la programmation qu’accueille le Théâtre Périscope. Poésie, fiction, lectures intégrales et clin d’œil jeunesse seront au rendez-vous.

Dans l’effervescence du quotidien, la directrice artistique, Marianne Marceau, ainsi que l’adjointe à la direction artistique, Marie-Ève Lussier-Gariépy, misent sur la douceur. Prendre le temps de se rejoindre, plus seulement côte-à-côte, mais ensemble.

« Et si nous tendions maintenant les un.e.s vers les autres? Une inclinaison du corps et de l’âme, toute petite pour commencer, puis de plus en plus franche. Si nous envisagions ce mouvement vers l’autre sans rire, ni lever les yeux au ciel. Sans nous dire que ça relève de l’utopie. Juste en convoquant ce qu’il y a de tendre en nous. »
– Marianne Marceau et Marie-Ève Lussier-Gariépy

L’édition Révolution tendresse met de l’avant une multitude d’artistes québécois. Le coup d’envoi du festival, le 30 novembre à 18 h, sera animé par Catherine Dorion et un.e invité.e mystère. Une lecture intégrale de Marie-Ève Lussier-Gariépy suivra le lancement à 19 h 30.

La deuxième journée débutera avec une thématique jeunesse avec Miette de Denis Plante, avec la collaboration de Véronika Makdissi-Warren. En soirée, Kilonova de Nicola-Frank Vachon visite la rencontre d’un père et de sa fille. Ce texte est mis en lecture par Maryse Lapierre.

Dix-roues, écrit par Marie-Josée Godin et mis en lecture par Mélissa Bouchard, sera le seul lever de rideau du festival.

Temps et réflexion

La soirée du 2 décembre, signée par l’Accélérateur de particules, donnera la parole à cinq œuvres qui abordent des thématiques relationnelles. Gentillesse, tension et orientations sexuelles viseront à transporter l’auditeur.trice dans un kaléidoscope d’émotions. Des récits d’une vingtaine de minutes, mais sans doute arrêteront le temps l’espace de quelques phrases.

Une Fenêtre ouverte sur la classe de maître se déroulera quant à elle à la Maison de la littérature de Québec. L’écriture du vivant animera les discussions avec l’autrice Rébecca Déraspe. Une séance d’ailleurs gratuite.

Le Festival du Jamais Lu Québec se termine entre réflexion et solutions sur un futur souhaitable. Les collectifs Spoken Word Québec et La Trâlée seront au rendez-vous pour avancer des réponses. Une soirée de clôture où nombre d’artistes mettront main à la pâte.

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Pour en savoir plus sur la programmation du Festival du Jamais Lu Québec et sur les tarifs, vous pouvez vous rendre sur le site internet de l’événement.

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