La série Saint-Sacrement dans les années 1950 revisite le passé du quartier à travers des images d’archives de diverses sources. Elle fait aujourd'hui un retour sur nos services municipaux de police et de protection contre les incendies et leurs voitures.
Saint-Sacrement dans les années 1950 : une voiture de police sur la rue Marie-Rollet
La série Saint-Sacrement dans les années 1950 revisite le passé du quartier à travers des images d’archives de diverses sources. Elle fait aujourd’hui un retour sur nos services municipaux de police et de protection contre les incendies et leurs voitures.
Tirée du site des Archives de la Ville de Québec, la scène en tête d’article date du 15 mars 1950. La photo en vedette nous a été proposée par François R. Galaise, membre du groupe Facebook Retour vers le Passé (ville de Québec) :
« Derrière le véhicule de police, on [devine] la caserne de pompiers no 13 et le service de circulation de la rue Marie-Rollet. Maintenant, c’est une coopérative d’habitation (Les Primevères). »
Jacynthe Clément a signé en 2017 sur Monmontcalm un article qui résume l’histoire de la caserne et sa reconversion en logements.
Toujours à partir de la rue Marie-Rollet, la scène qui suit offre une vue en direction nord sur l’église du Très-Saint-Sacrement. Elle a été immortalisée le même jour de 1950 que la photo en vedette.
Un peu de toponymie en regard de la rue Marie-Rollet
Le toponyme « rue Marie-Rollet » a été adopté le 25 août 1933, souligne-t-on dans la section Toponymie du site de la Ville de Québec. Dans un document de 1915, cette rue porte le nom de rue McDonald « probablement en mémoire de sir John Alexander Macdonald (1815-1891), ancien premier ministre du Canada ». L’origine du nouveau nom repose sur deux hypothèses.
« Une première voudrait que cette rue honore la mémoire de la Française Marie Rollet (vers 1590-1649) qui débarque à Québec en 1617 avec son mari, l’apothicaire Louis Hébert, et leurs trois enfants, Anne, Guillaume, et Guillemette. Il s’agit de la première famille française à s’installer en Nouvelle-France et à y vivre d’agriculture. Elle aide son mari à soigner les malades et partage son intérêt pour les « sauvages », en s’occupant particulièrement de l’instruction des jeunes filles et garçons amérindiens. […]
Une seconde hypothèse voudrait plutôt que cette rue soit nommée ainsi en l’honneur de l’épouse de Samuel Johannes Holland (voir aussi Samuel-Holland), la Québécoise Marie-Joseph Rollet. La proximité des rues Samuel-Holland et Marie-Rollet va d’ailleurs dans le sens de cette dernière hypothèse. »
Archives de la Ville de Québec
Beaucoup d’images archivées de la Ville de Québec, à l’exemple de la deuxième illustrant cet article, sont disponibles en ligne. On peut en faire la diffusion sans licence et sans frais, en utilisant les vignettes estampées au logo de la Ville et en citant correctement les sources.
Lire aussi : Montcalm dans les années 1950 : le cinéma Cartier.
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