Côte Sherbrooke : un îlot refuge pour piétons

La Ville de Québec vient de construire un îlot refuge central sur la côte Sherbrooke afin de sécuriser le passage piéton entre la rue des Franciscains et le centre Lucien-Borne.

La municipalité y ajoutera des panneaux lumineux pour marquer visiblement le passage piéton.

« Normalement, tout devrait être complété d’ici l’hiver », a indiqué la conseillère Mélissa Coulombe-Leduc, mardi soir, lors du Conseil de quartier de Montcalm.

L’îlot refuge réduit la longueur du passage à franchir et permet au piéton de traverser la rue en deux temps, si c’est son souhait.

Avec l’espace créé, les automobilistes qui montent la côte Sherbrooke voient bien les piétons qui sortent du centre Lucien-Borne, et qui traversent vers la rue des Franciscains.

Aussi, les camions qui sortent de la rue des Franciscains pour s’engager sur Sherbrooke doivent désormais tourner obligatoirement à gauche en descendant la côte.

« L’objectif des travaux était de venir sécuriser ce passage pour piétons qui mène, entre autres, vers le centre Lucien-Borne », explique l’élue de Cap-aux-Diamants, district à cheval entre Saint-Jean-Baptiste et Montcalm.

M. Boivin, un habitué du conseil de quartier, a d’ailleurs salué la réalisation de ce projet de sécurité routière.

« Je pense que ça va être une belle amélioration pour le quartier. »

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Ras-le-bol du stationnement au parc Lucien-Borne

La décision de maintenir « le stationnement temporaire » du parc Lucien-Borne continue toutefois de faire rager.

Les résidents n’en peuvent plus d’être privés de cet espace vert, au profit des voitures.

« Ça suscite de la grogne », rapporte une administratrice du conseil de quartier Maude Rodrigue.

En avril dernier, le centre de services scolaires de la Capitale a demandé à la Ville de prolonger ce stationnement, jusqu’à la fin de la présente année scolaire, pour ses employés.

« Il y a une problématique de stationnements pour les trois écoles du secteur (Joseph-François Perrault, Anne-Hébert et Saint-Jean-Baptiste », rappelle Mélissa Coulombe-Leduc.

Faute de solution, la municipalité a accepté le prolongement de « cette occupation temporaire » et fixé un ultimatum au 30 juin 2024.

« On leur a bien mentionné que c’est la dernière prolongation qu’on leur donne », assure Mme Coulombe-Leduc.

La Ville poursuit donc l’accompagnement auprès du centre de services scolaires pour trouver une solution pérenne dans le temps à ce problème persistant.

Cet article bénéficie du soutien de l’Initiative de journalisme local, financée par le Gouvernement du Canada.