Dance Me to Cohen’s heart

Pour clore sa saison et celle du Grand Théâtre, la compagnie Ballets Jazz Montréal présentait vendredi la 225e représentation de Dance Me, un hommage au grand auteur-compositeur-interprète montréalais Leonard Cohen. Danse bien sûr, mais aussi chant, poésie et projections vidéo, tout était réuni pour honorer les multiples facettes de l’homme.

<em>Dance Me to Cohen’s heart</em> | 8 juin 2024 | Article par Ariane Tapp

Le spectacle Dance me – Musique de Leonard Cohen était présenté au Grand Théâtre de Québec le 6 juin.

Crédit photo: Facebook Ballets Jazz Montréal

Pour clore sa saison et celle du Grand Théâtre, la compagnie Ballets Jazz Montréal présentait vendredi la 225e représentation de Dance Me, un hommage au grand auteur-compositeur-interprète montréalais Leonard Cohen. Danse bien sûr, mais aussi chant, poésie et projections vidéo, tout était réuni pour honorer les multiples facettes de l’homme.

Les chorégraphies d’Andonis Foniadakis, d’Annabelle Lopez Ochoa et d’Ihsan Rustem mettent de l’avant la virtuosité des danseur·euses. Si certaines sont plus classiques, d’autres sortent des sentiers battus et captivent. L’usage ingénieux des éclairages et des projections vidéo, ainsi que de bâtons et même de machines à écrire ajoute beaucoup d’originalité. On peut remercier Éric Jean à la mise en scène.

L’ombre de Cohen, représenté par un homme en noir au chapeau bas, n’est jamais loin, sa voix grave enrobant les corps des interprètes, vêtu·es de chemises blanches et de complets gris-noir. Aucune couleur dans les costumes de Philippe Dubuc sinon une robe rouge…

Par ses choix musicaux approuvés par Leonard Cohen lui-même, le spectacle parcourt toute sa carrière, de 1967 à 2016. Une panoplie d’ambiances et de thèmes à explorer sur scène.

Deux chansons phares, So Long, Marianne et Hallelujah, sont interprétées en direct par deux danseur·euses aux jolies voix. Dommage, cependant, que ces chansons reprises cent fois déjà ne soient pas accompagnées de mouvements. Deux tableaux statiques qui jurent un peu dans un spectacle de danse.

Celui-ci s’achève après l’interprétation d’Hallelujah, alors que toustes rejoignent la scène pour s’asseoir et se tourner vers la toile de fond, où apparaît et disparaît une dernière fois l’homme en noir. Une finale toute en retenue.

Surveillez le calendrier des Ballets Jazz de Montréal pour connaître les prochaines représentations.

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