Un appel d'offres doit être lancé en janvier pour des travaux d'urgence à réaliser en 2025 à l'église du Très-Saint-Sacrement.
Appel d’offres en janvier pour des travaux urgents en 2025 à l’église du Très-Saint-Sacrement
Un appel d’offres doit être lancé en janvier pour des travaux d’urgence à réaliser en 2025 à l’église du Très-Saint-Sacrement.
Un transfert de 4M$ du ministère de la Culture et des Communications à la Ville de Québec rend possible ces travaux de sécurisation, qui font suite au classement patrimonial de l’église du Très-Saint-Sacrement en 2022.
Cet argent provient uniquement du gouvernement provincial. La Municipalité va transférer ce montant à la paroisse Saint-Pierre-Julien-Eymard dédiée à son entretien et à sa préservation.
« Et donc, il nous transfère cette somme-là, que nous on transfère à la fabrique nouvellement créée pour la réalisation des travaux, qui devraient débuter en 2025, parce que l’appel d’offres serait lancé au mois de janvier », a indiqué la directrice du Service de la culture et du patrimoine, Renée Desormeaux, mardi après-midi, au cours d’une séance du comité plénier sur le budget.
Cette dernière a précisé au passage que l’appel d’offres est en préparation actuellement.
Église Saint-Jean-Baptiste
D’autre part, la Ville réalise présentement une réflexion sur l’usage et le modèle de gouvernance à privilégier pour l’église Saint-Jean-Baptiste, qu’elle a acquise pour la somme de 175 000$ en septembre.
« On est à finaliser aussi avec [le service de] la Gestion des immeubles l’audit technique du bâtiment, combien de travaux sont requis, mais évidemment, on aura besoin de l’aide des gouvernements supérieurs », a reconnu Mme Desormeaux.
En octobre, la Ville a d’ailleurs envoyé une demande de financement au fédéral pour l’un de ses programmes d’infrastructure. La Municipalité entend ainsi « innover » pour avoir accès à du financement, « autant des gouvernements supérieurs que du privé ».
« Puis, je pense qu’il faut le voir sur des années, c’est-à-dire qu’on ne fera pas un projet d’un coup », a clarifié la directrice du Service de la culture et du patrimoine.
« C’est comme ça qu’on va y arriver pour conserver ce patrimoine », a soutenu Renée Desormeaux.
Églises excédentaires
Plus largement, la Ville travaille avec le diocèse de Québec sur la planification des églises excédentaires.
Les paroissiens et la population devront s’impliquer également dans les décisions difficiles à prendre concernant l’avenir de ces bâtiments religieux, que ce soit pour du logement ou un autre usage.
« Il faudra voir lesquelles socialement on veut conserver, qu’est-ce qu’on veut faire avec elles et les façons d’y parvenir économiquement aussi, parce que c’est un lourd fardeau », a admis Mme Desormeaux.
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