Inspiré de son propre parcours, l’auteur et comédien Antoine Paré-Poirier présentera Interdit de flâner au théâtre Premier Acte du 11 au 30 novembre prochain. La pièce propose une immersion dans le monde de la criminalité d’un jeune homme en quête d’identité, de reconnaissance et de liberté.
Interdit de flâner : adolescence et criminalité de quartier
Inspiré de son propre parcours, l’auteur et comédien Antoine Paré-Poirier présentera Interdit de flâner au théâtre Premier Acte du 11 au 30 novembre prochain. La pièce propose une immersion dans le monde de la criminalité d’un jeune homme en quête d’identité, de reconnaissance et de liberté.
Il s’agit d’une première expérience d’écriture d’envergure pour l’auteur originaire de Québec et formé au Conservatoire d’art dramatique. Ce dernier explique que le processus d’écriture, débuté en 2018, s’est étiré sur plusieurs années. L’envie de raconter cette histoire était claire pour lui, mais la façon de le faire et la forme qu’elle prendrait l’était moins.
« J’ai essayé de raconter le plus honnêtement possible ce qui est arrivé pour après ça en faire quelque chose de plus théâtral », confie l’auteur.
C’est finalement avec la formule du conte urbain qu’Antoine a trouvé la direction qu’il souhaitait prendre. Dans un monologue raconté au «je», par moment humoristique, il plonge dans l’univers d’Étienne, un jeune adolescent qui cherche à briller et qui devient, un peu malgré lui, le dealer de pot de son école secondaire.
Jouer ses propres mots
« Comme interprète, il y a quelque chose d’intimidant de présenter ses propres mots […] écrire pour quelqu’un d’autre j’ai déjà eu l’occasion de le faire, porter les mots d’une autre personne, c’est un terrain connu, mais dans ce cas-ci, c’est beaucoup de découvertes ».
Interdit de flâner s’intéresse à la fin de l’adolescence et l’entrée dans l’âge adulte, cette étape pivot où chacune et chacun tente de se définir. Parfois de façon un peu problématique et en dehors du cadre, quand le cadre ne convient pas. « C’est de l’autofiction, ça parle de moi, de mon vécu », souligne Antoine.
Il confie avoir beaucoup fétichisé l’univers de la drogue, par la musique et par la culture en général, pendant l’adolescence. Le processus de création lui a permis de réfléchir un peu plus au portrait que fait la culture du monde de la criminalité.
« En cheminant là-dedans et en réfléchissant, je trouvais que les produits culturels étaient souvent à côté de la réalité. Ils se voulaient soit un peu trop glamour ou moralisateurs. »
Beaucoup d’efforts ont été mis à trouver le ton juste, entre quelque chose de trop dramatique ou à l’inverse, qui glorifie la criminalité. Ce désir d’équilibre a suivi l’auteur tout au long du processus de création.
Musique et projections
Bien que la pièce s’articule autour d’un seul personnage et comédien, le dispositif scénique choisi par l’équipe permettra de faire intervenir d’autres personnages et de créer des ambiances particulières.
Un écran LED accueillera des projections et des dessins numériques animés en direct par Joé Côté-Rancourt, responsable de la conception visuelle. Ces marionnettes virtuelles s’intégreront dans le fil narratif du récit. « Les projections, sans être enfantines, représentent la conception adolescente du monde qu’a le personnage qui vient se frapper à une réalité plus dure ».
L’univers sonore sera lui aussi construit en direct par le musicien Pascal Larose-Picher. L’artiste multi-instrumentiste alternera entre synthétiseur et guitare pour créer des ambiances sonores qui appuieront l’action.
Les représentations ont lieu du 11 au 30 novembre. Il est toujours possible de se procurer des billets en se rendant sur le site Web de Premier Acte.
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