La cheffe de Transition Québec, Jackie Smith, trouve « aberrant » l'amende de plus de 1000$ donnée à un résident de Montcalm pour une végétation sauvage trop haute sur son terrain.
Jackie Smith réagit à l’amende donnée à un citoyen pour végétation trop haute
La cheffe de Transition Québec, Jackie Smith, trouve « aberrant » l’amende de plus de 1000$ donnée à un résident de Montcalm pour une végétation sauvage trop haute sur son terrain.
« Alors que la Ville fait la promotion des jardins de biodiversité auprès de sa population, (Mme Smith) trouve aberrant d’apprendre que le citoyen Raynald Grenier s’est vu octroyer une amende totalisant plus de 1000$ pour une végétation sauvage trop haute sur son terrain », a-t-elle fait valoir dans un communiqué transmis aux médias le 29 juillet.
« Il est révolu le temps des gazons uniformes d’un bout à l’autre de la rue. Favoriser la biodiversité, c’est accepter l’hétérogénéité des terrains en façade de nos maisons. Cet été, on voit des gens continuer à utiliser des pesticides en toute impunité sur leurs pelouses, mais on donne des amendes aux propriétaires qui font de leurs terrains des milieux naturels. C’est incohérent avec une vision favorisant la biodiversité. L’administration doit immédiatement corriger le tir, retirer les amendes, mieux former ses employés et avoir un message clair auprès de la population », a déploré la conseillère municipale de Limoilou, même si le citoyen visé ne réside pas dans son district.
Rappelons que le 27 juillet, le Journal de Québec a fait état des déboires de M. Grenier, un résident du secteur de la Grande Allée Ouest.
Que dit la Ville?
La Ville semble promouvoir les jardins de biodiversité auprès des citoyens, comme le fait remarquer Mme Smith.
« La Ville travaille actuellement sur une Stratégie en faveur de la biodiversité visant à lier chacune des actions municipales touchant l’intégration, la préservation et la restauration de la biodiversité ainsi que la mobilisation citoyenne. Cette vision permettra de réorienter le développement urbain et d’adopter de nouvelles pratiques d’urbanisation pour préserver la nature et les écosystèmes. Concrètement, elle fera de la protection des milieux naturels et des écosystèmes un des piliers centraux du futur plan d’urbanisme », peut-on lire sur le site web de la Ville de Québec.
« Depuis quelques années, les aménagements biodiversifiés en cour avant, en remplacement de la pelouse traditionnelle, connaissent un engouement à Québec. Plusieurs alternatives comme l’implantation de végétaux couvres-sols, la plantation de vivaces indigènes et autres pratiques de gestion plus écologique de la pelouse sont de plus en plus fréquentes », ajoute-t-elle.
« La prise de conscience de l’importance de diversifier les végétaux au bénéfice de la biodiversité (habitats et nourriture pour insectes et animaux, productivité des potagers, résilience en cas de maladies, etc.) a donné un élan à ces pratiques de plus en plus répandues. Engagée dans une démarche de développement durable, la Ville de Québec souhaite encourager ces aménagements qui favorisent la résilience de la collectivité et contribuent à la vitalité de la biodiversité urbaine », ajoute la Municipalité.
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