Jusqu’à brûler les boiseries : regard sur la violence conjugale

Jusqu’à brûler les boiseries sera présenté du 5 au 23 mars au théâtre Premier Acte. La pièce, écrite et mise en scène par Silviu Vincent Legault, aborde le thème de la violence conjugale dans la communauté LGBTQ2+.

<em>Jusqu’à brûler les boiseries</em> : regard sur la violence conjugale | 21 février 2024 | Article par Olivier Alain

La pièce vise entre autres à déconstruire une vision genrée de la violence dans une relation amoureuse.

Crédit photo: Théâtre Premier Acte

Jusqu’à brûler les boiseries sera présenté du 5 au 23 mars au théâtre Premier Acte. La pièce, écrite et mise en scène par Silviu Vincent Legault, aborde le thème de la violence conjugale dans la communauté LGBTQ2+.

Inspirée de faits vécues, la pièce met en lumière une réalité sombre et difficile. Elle montre toutefois la possibilité d’une justice réparatrice et présente de ressources pour les victimes. Il s’agit en quelque sorte, pour l’auteur, d’un geste de réappropriation de sa propre histoire.

« Cette honte qui me suivait lorsque j’étais victime se transforme en force et en message d’espoir. Ce geste artistique puisé dans un des moments les plus laids et les plus sombres de ma vie représente maintenant une prise de parole lumineuse qui me remplit de fierté. » –  Silviu Vincent Legault, auteur et metteur en scène.

Avec Jusqu’à brûler les boiseries, Silviu Vincent Legault entend aller au delà de l’idée d’une violence conjugale genrée. Il montre que des dynamiques similaires, quoi qu’un peu différentes, peuvent s’installer chez des couples de même sexe et de même genre.

Violence et alcool

L’intrigue présente les personnages de Fred et Charles, tous deux très amoureux. Peu à peu, un rapport de force s’installe entre les deux hommes. Fred se retrouve retranché de son milieu et des personnes importantes pour lui.

Les coups deviennent fréquents et Fred boit de plus en plus pour endormir la douleur qui l’habite. Dans son corps comme dans sa tête. Vu comme un remède, l’alcool le détruit insidieusement et il devient un pâle reflet de lui-même.

La pièce suit les deux personnages dans cette relation dysfonctionnelle et problématique, mais présente également un travail de reconstruction de soi et de reconnexion avec ses repères, après s’être extirpé d’un contexte violent et dangereux.

À travers le parcours de rémission du personnage, l’auteur et metteur en scène  a voulu montrer qu’il existe des ressources pour se sortir de ces situations. Des ressources comme le CAVAC (Centre d’aide aux victimes d’actes criminels) et l’IVAC (Indemnisation des victimes d’actes criminels), qui l’ont aidé personnellement.

« Si mon but premier est de raconter une histoire, ce spectacle est aussi l’occasion pour moi de faire connaître ces ressources »

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La pièce est une production de Théâtre Paréidolies. Elle met en vedette Lé Aubin, Gaïa Cherrat Naghshi, Janie Lapierre, Valérie Laroche, Pierre-Olivier Roussel, Marc-Antoine Sinibaldi et Zoé Tremblay-Bianco.

Les billets sont disponibles sur le site web du théâtre Premier Acte.

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