L’été 2025 sera aux couleurs de Niki de Saint Phalle au MNBAQ

L’été prochain, le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) accueillera l’exposition Niki de Saint Phalle – Les années 1980 et 1990 : l’art en liberté avec 150 œuvres. Cette dernière sera présentée du 12 juin au 13 octobre 2025, au Pavillon Pierre Lassonde.

Niki de Saint Phalle – Les années 1980 et 1990 : l’art en liberté est l’une des grandes expositions internationales attendues l’été prochain au Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ).

Entre le 12 juin et le 13 octobre 2025, le public pourra découvrir l’univers de l’artiste, notamment à travers 150 œuvres.

« Cette exposition offre une plongée fascinante dans l’univers riche, inventif et engagé de Niki de Saint Phalle, une artiste franco-américaine au parcours passionnant », explique le Musée national des beaux-arts du Québec par voie de communiqué.

Il s’agit aussi de la première exposition monographique de l’artiste présentée dans une institution muséale canadienne. Ainsi, c’est le résultat d’une collaboration avec Les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse et la Niki Charitable Art Foundation.

Les deux dernières décennies de création et la liberté

Cette exposition met en avant les deux dernières décennies de création de Niki de Saint-Phalle (1930-2002).

L’année 1978 est un point de départ, puisqu’elle correspond au « lancement du chantier monumental du Jardin des Tarots en Italie, un lieu d’art et de vie et qui ouvrira au public en 1998 ».

Chez Niki de Saint Phalle, les dernières années de création sont synonymes d’une grande liberté.

« Une liberté de parole accompagne l’important travail d’écriture, mené par l’artiste avec sa calligraphie si singulière. C’est aussi une liberté financière, notamment avec un modèle d’entrepreneuriat novateur et exemplaire », indique le MNBAQ par voie de communiqué.

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L’intérêt de l’artiste porte sur la rencontre directe entre l’art et les gens.

« L’art de Niki de Saint Phalle embrasse tous les humains, la nature et le cycle de la vie », selon le musée.

Le tout se traduit aussi par la création d’œuvres pour l’espace public, de la fontaine Stravinsky avec Jean Tinguely, face au Centre Georges-Pompidou à Paris, au Queen Califia’s Magical Circle (Le Cercle magique de la reine Califia) à Escondido, en Californie.

« Avec la création de mobilier d’artiste, d’œuvres accessibles en plusieurs formats, de livres et de parfums, Niki de Saint Phalle souhaitait faire entrer l’art chez chacun et chacune […] », peut-on lire dans un communiqué.

D’autres détails sur l’exposition se trouvent sur le site web du Musée national des beaux-arts du Québec. 

Cet article a été produit par Anne Charlotte Gillain, journaliste de l’Initiative de journalisme local.