Présent.es contre l’âgisme : une trousse pour sensibiliser face à l’âgisme

L'Institut pour l'inclusion sociale des personnes aînées propose une trousse de sensibilisation face à l'âgisme.

Présent.es contre l’âgisme : une trousse pour sensibiliser face à l’âgisme | 30 août 2024 | Article par Thomas Verret

Réalisée en 2022 par Elias Djemil-Matassov, la série documentaire Présent.es démontre l’importance des relations intergénérationnelles dans la lutte contre l’âgisme. Cette dernière a d’ailleurs été présentée l’année suivante au Festival de cinéma de la ville de Québec. La trousse est donc une façon de continuer à la faire vivre pour sensibiliser tous les publics à l’âgisme, troisième type de discrimination le plus répandu au Canada.

Crédit photo: gracieuseté

L’Institut pour l’inclusion sociale des personnes aînées propose une trousse de sensibilisation face à l’âgisme.

L’outil s’adresse en premier lieu aux organismes communautaires « qui ont entre autres une clientèle aînée », nous explique en entrevue Marie-Claude Savoie, conseillère en communication à l’Institut sur le vieillissement et la participation sociale des aînés de l’Université Laval. Celui-ci est basé à l’Hôpital du Saint-Sacrement.

L’âgisme, un enjeu très présent

La trousse s’appuie sur la série documentaire Présent.es. Celle-ci comprend notamment des instructions pour l’animation, « un jeu brise-glace sous la forme d’un vrai ou faux » , une présentation PowerPoint à personnaliser et « des fiches d’écoute active ». Elle vise à « sensibiliser tous les publics » à l’âgisme, le troisième type de discrimination le plus répandu au Canada.

Informer et sensibiliser

L’équipe de l’Initiative pour l’inclusion sociale des personnes aînées de l’Université Laval a développé cet outil « afin d’offrir aux organisations de l’information validée par des chercheurs sur ce type de discrimination », précise Mme Savoie.

Le projet découle également de certaines observations réalisées sur le terrain dans les dernières années, comme quoi « les personnes aînées sont encore peu informées au sujet de l’âgisme », aux situations qui leur portent préjudice.

De manière générale, l’âgisme est souvent lié à l’isolement social et peut avoir un impact sur la santé globale d’une personne et son espérance de vie.

« Il faut sensibiliser les gens là-dessus, c’est hyper important », estime Marie-Claude Savoie.

L’importance des relations intergénérationnelles dans la lutte à l’âgisme

Ainsi, les épisodes de la série documentaire Présent.es « montrent des jeunes qui s’intéressent aux personnes aînées et des personnes aînées aussi qui s’intéressent aux jeunes ». La série stipule en outre que « ces rencontres sont enrichissantes pour tout le monde », que des personnes sont intéressées à se rencontrer, peu importe leur âge, que « c’est possible de trouver des gens avec des intérêts similaires, avec qui on peut développer une complicité et apprendre à tous âges », souligne Mme Savoie.

Basée à l’Hôpital du Saint-Sacrement, l’Initiative pour l’inclusion sociale des personnes aînées est un projet de l’Institut sur le vieillissement et la participation sociale de l’Université Laval. Le médecin spécialisé en santé publique et médecine préventive, André Tourigny, en est le responsable.

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Dans le cas ici présent, « trois chercheuses spécialisées à différents niveaux sur l’âgisme ont donné leur sceau d’approbation sur le contenu » de la trousse Présent.es contre l’âgisme.

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