Saint-Sacrement dans les années 1970 : la YWCA de Québec

La série Saint-Sacrement dans les années 1970 revisite le passé du quartier à travers des images d’archives de diverses sources. Aujourd’hui, nous soulignons l’histoire d’une importante institution communautaire de la Haute-Ville.

La photo en vedette remonte au mois de  mars 1975. Tirée d’une diapositive, telle que décrite par les Archives de la Ville de Québec, elle illustre l’édifice de la YWCA.

Dans la galerie en fin d’article, la scène comparative, en direction est, date du 10 juillet dernier. La YWCA de Québec est localisé à proximité des grands immeubles résidentiels du Samuel-Holland (en référence en bas de page).

Près de 150 ans de présence

Comme on le raconte  sur le site web de la YWCA de Québec, la Young Women’s Christian Association (YWCA) de la ville est née en 1875 de l’initiative d’un groupe de femmes anglophones.

« […] L’organisme était alors créé pour répondre aux besoins des jeunes femmes nouvellement arrivées en ville. Les femmes étaient vulnérables et hormis les congrégations religieuses, aucune autre ressource n’existait pour elles avant la création de l’organisme.[…] Dès ses débuts, les bénévoles de la YWCA procuraient hébergement et réconfort aux femmes qui s’adressaient à elles. »

Cette même année, la résidence pour les femmes de la YWCA ouvre ses portes à l’emplacement du Parc de l’Artillerie, près de la porte Saint-Jean.

« […] On y offrait alors gîte et couvert aux femmes et aux enfants dans le besoin, tout autant qu’aux itinérantes. L’endroit ne tarde pas à accueillir les immigrantes et les jeunes filles des régions. »

En 1880, la YWCA déménage au 125, rue Sainte-Anne, dans l’immeuble appartenant à John Jackman Foote, propriétaire du Quebec Morning Chronicle.

« […] Grâce à la générosité des donatrices et donateurs du milieu anglo-protestant de Québec, la YW ne tarde pas à rassembler les fonds nécessaires à l’acquisition de ces lieux. […]

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Très vite le bâtiment devient trop étroit pour tous les besoins de la clientèle sans cesse grandissante. C’est ainsi que la YW devient propriétaire de l’immeuble voisin de la rue Ste-Anne (1908) puis de la Devonshire House de la rue Ste-Ursule (1910). En 1916, grâce au don du docteur James Douglas, la YW fait construire le Douglas Hall qui comprend une piscine et un gymnase. Elle donne alors le coup d’envoi à un projet controversé, celui d’ajouter à ses activités régulières des activités sportives et sociales pour les filles. »

Dans le but finalement de regrouper sous un même toit l’ensemble de ses opérations dans des installations modernes et adéquates, la YWCA fait construire en 1968 son édifice actuel dans le prolongement, au sud, des habitations du parc Samuel-Holland.

Pour conclure, rappelons que la YWCA de Québec s’est dotée en 2017 de nouvelles installations sportives payées en grande partie par la Ville au coût de quelques 18 M$.

Ces travaux ont aussi permis à l’organisme d’augmenter sa capacité d’accueil de 51 à 60 chambres, dont quatre adaptées, avec huit îlots familiaux. Dans la partie agrandie, trois salles d’activités physiques avec d’immenses fenêtres donnant sur le parc ont également été aménagées.

Archives de la Ville de Québec

Beaucoup d’images archivées, à l’exemple de celle en vedette, sont disponibles en ligne. On peut en faire la diffusion sans licence et sans frais, en utilisant les vignettes estampées au logo de la Ville ou en indiquant clairement cette source.

Vous avez déjà fréquenté cette institution du quartier Saint-Sacrement? N’hésitez pas à nous en parler!