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Albane, présenté au théâtre Premier Acte :
Dréa a trois enfants : Nathan, Albane et Héloi. Le premier est sorti de son ventre, les deux autres d’un orphelinat. Nathan, Albane et Héloi s’aiment et se détestent comme des frères et sœur. Comme des frères et sœur, ils fêtent les anniversaires en croyant qu’il y en aura toujours, qu’ils se laisseront parler d’amour jusqu’à la fin des temps. Un jour, pourtant, dans la fumée des chandelles, la famille chancelle. Un jour, Nathan tue Héloi.
À partir de là, plus personne n’est comme personne. Il n’y a plus de frères, plus de sœur ni de mère. Il y a des monstres. Des machines. Il y a une violence si lourde qui déforme les corps, les gestes et les neurones. Une violence qui se lègue, de génération en génération. Qui devient de plus en plus indélébile. Et qui finit par tracer les contours d’une tragédie.
Ça semble très loin de nous — toute cette violence. Et pourtant, on se surprend à reconnaître un geste, un regard, une intonation. On se surprend à se reconnaître dans ces êtres, dans cette famille qui a commis l’irréparable, qui s’est entretuée. On frissonne. On se demande : et si c’était moi ? Si je pouvais, moi aussi, tuer ? Si les gestes étaient inscrits en moi aussi ? Lever le bras. Dresser le poing. Crisper les mains.
Oui, si c’était moi, comment, alors, faire cesser la violence ? Comment terminer la tragédie ?
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