Sensibiliser et lutter contre le gaspillage alimentaire avec Sauve ta bouffe

Lancée par les AmiEs de la Terre, Sauve ta bouffe est une initiative de lutte contre le gaspillage alimentaire. Elle permet de sensibiliser la population à cet enjeu, notamment en mettant l’accent sur l’aspect environnemental.

Le gaspillage alimentaire est une préoccupation majeure au cœur du projet Sauve ta bouffe, des AmiEs de la Terre de Québec.

« On parle des enjeux dans toute la chaîne agroalimentaire par rapport au gaspillage. On part du champ jusqu’à l’assiette », rapporte Gabrielle Dessureault, coordinatrice de Sauve ta bouffe depuis 2021.

Pour elle, le champ d’activités vise davantage les consommateurs.

« On essaye de voir ce qu’on peut faire à la maison pour réduire notre propre gaspillage alimentaire. Parmi les objectifs, ça permet de réduire notre facture d’épicerie et les impacts environnementaux que ça peut causer », précise-t-elle.

Différents moyens

La sensibilisation au gaspillage alimentaire passe par différents moyens.

« Ce sont des choses simples comme des recettes, comment conserver les aliments pour les réutiliser et de les utiliser à leur plein potentiel », explique Mme Dessureault.

Actuellement, un nouveau projet existe en partenariat avec la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ).

« Avec la CMQ, on a une offre de conférences gratuites à travers la Ville de Québec, mais aussi l’île d’Orléans, la MRC de La Jacques-Cartier et la MRC de La Côte-de-Beaupré », explique-t-elle.

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Chez Sauve ta bouffe, il existe également un comité bénévole.

« Là, les projets viennent des bénévoles sous une formule d’éducation populaire autonome. Nous, en tant que comité de travail des AmiEs de la Terre, on essaye de mettre en application leurs idées », ajoute-t-elle.

Les frigos-partage font partie du quotidien de l’initiative alimentaire.

« On travaille beaucoup en lien avec les frigos-partage. On détient un répertoire de ces frigos », souligne-t-elle.

L’aspect environnemental

L’initiative Sauve ta bouffe existe depuis 2012.

« Cela venait des citoyens. Au départ, l’idée vient d’une bénévole de lancer  ce projet de sensibilisation au gaspillage alimentaire », rappelle Mme Dessureault.

D’après elle, quand on évoque le gaspillage alimentaire, on pense d’abord à l’aspect social et économique, mais moins environnemental.

« À l’époque, on ne parlait pas encore beaucoup de gaspillage alimentaire, notamment dans une vision environnementale et de son impact », relève-t-elle.

« Maintenant, presque tout le monde en parle et c’est tant mieux, puisque la sensibilisation se fait plus largement. »

L’organisme communautaire est toujours à la recherche de bénévoles.

« En ce moment, il y a énormément de nourriture qui est gaspillée. Socialement, on ne peut pas se permettre d’en jeter autant. Tout le monde est un petit peu responsable. Les choses doivent aussi bouger au niveau des lois pour interdire de jeter les aliments », conclut Gabrielle Dessureault.

Selon un rapport en 2022 de Recyc-Québec, les pertes et le gaspillage d’aliments destinés à l’alimentation humaine se situent entre 3,22 et 4,41 kg par ménage et par semaine. 

Cet article a été produit par Anne Charlotte Gillain, journaliste de l’Initiative de journalisme local.