Parc Karim-Ouellet: le stationnement temporaire maintenu jusqu’au 30 juin 2024

Le stationnement temporaire aménagé au parc Karim-Ouellet (anciennement Lucien-Borne), près de l’école secondaire Joseph-François-Perrault et de la côté Sherbrooke, pendant les travaux apportés à l’établissement d’enseignement devrait être en fonction jusqu’au 30 juin 2024. Il sera ensuite retransformé en espace vert, selon la Ville de Québec.

Alors que les travaux d’aménagement et d’agrandissement de l’école Perrault sont terminés, la mise en place d’un stationnement au parc Karim-Ouellet est toujours nécessaire, d’après le Centre de services scolaire (CSS) de la Capitale. Trente places réservées au personnel de l’établissement y sont accessibles.

« C’est un stationnement temporaire jusqu’au 30 juin prochain, le temps de trouver des solutions pour palier à la disparition du stationnement sous l’empreinte de l’agrandissement », a indiqué Manon Jomphe, conseillère en communication au CSS de la Capitale dans un courriel envoyé à Monquartier.

Une entente temporaire a été prise avec la Ville de Québec afin d’aménager ce stationnement au parc, selon la porte-parole du CSS.

« À ce jour, la Ville et le Centre de services scolaire de la Capitale ont une entente pour l’utilisation d’une partie des espaces de stationnement temporaires aménagés au parc Lucien-Borne [Karim-Ouellet]. Cette entente doit normalement prendre fin en juin 2024 afin de laisser suffisamment de temps au Centre de services scolaire pour trouver une solution pérenne au stationnement de ses employés », confirme Tommy Bernier, conseiller en communications à la Ville de Québec.

Des inquiétudes

L’ancien stationnement de l’école, situé à l’arrière du centre Lucien-Borne, est toujours accessible. Il est destiné aux usagers du centre, au personnel de l’école et à certains détenteurs de vignettes de stationnement. Il est également utilisé lors des opérations de déneigement l’hiver (vignettes tempête), précise la Ville.

Monquartier a constaté sur place que des cases de ce premier stationnement étaient toujours libres le 6 septembre en fin d’avant-midi, alors que le deuxième a été aménagé pour accueillir un éventuel surplus de voitures.

Cette observation a aussi été partagée par le citoyen Jean-Évrard Bilodeau, qui habite en face du parking temporaire. Ce dernier a d’ailleurs transmis à Monquartier des images de nombreux espaces disponibles sur ce bout de terrain.

Quand ce n’est pas pour du stationnement, le « terrain sert de dépotoir à la Ville », clame-t-il! Rappelons que de l’équipement lourd et des camions y ont déjà été stationnés dans le passé. M. Bilodeau est voisin de cette portion du parc depuis dix ans, mais songe désormais à déménager en raison de la poussière et du bruit suscités par divers travaux et véhicules.

Depuis qu’il habite les lieux, l’homme affirme n’avoir vu l’espace entièrement recouvert de gazon « qu’un été et demi ». Pour lui, il est inconcevable qu’une portion d’un parc, un lieu consacré notamment aux sports, aux loisirs, et aux familles, serve de stationnement. À son avis, c’est un recul et un retour « aux années 50 », dit-il en entrevue téléphonique.

Retour d’un espace vert en 2024

La Municipalité se fait toutefois rassurante quant à l’avenir de cette portion du parc Lucien-Borne, après le 30 juin 2024.

« Une fois l’entente achevée, il est prévu réaménager cette portion du parc en espace vert pour l’utilisation par les citoyens ainsi que pour les activités du camp de jour », conclut le porte-parole Tommy Bernier.

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